Jean-marie Drouet expose à Versailles

Le peintre des Sables-d’olonne apporte un peu de sa lumière si particulière à Versailles. Jusqu’au 18 février Jean-marie Drouet occupe la galerie Anagama avec le sculpteur Nicolas Desbons.

Des toiles saturées de soleil, solarisées à l’extrême, répondent aux résilles métalliques du sculpteur. Le premier produit ces scènes tout droit sorties de la vie quotidienne, captées au gré de ses pérégrinations sur la planète bleue, avec toujours l’humain en fil conducteur, le second capte la forme humaine par ses constructions métalliques. Les deux artistes tracent leurs routes chacun dans leur univers éthéré, pas tout à fait réel.

Aucun des deux ne s’attarde sur le détail, chacun suggérant, donnant juste le la pour conduire le visiteur à imaginer ce qui se cache en arrière-plan. « Je suis dans un flou descriptif, je n’ai pas besoin de tout décrire, c’est ainsi que les gens s’approprient mes toiles », estime Jean-marie Drouet.

Au café, sur un scooter, le long d’une jetée, dans les rues de New York, le peintre présente à Versailles ses toiles récentes, dont beaucoup sont issues d’un séjour aux États-unis. Un voyage dans les traces d’edward Hopper, peintre américain dont il ne nie pas une certaine filiation. Emmanuel Fèvre Jusqu’au 18 février, 5, rue du Bailliage, Versailles. Du jeudi au dimanche, entrée libre. www.anagama.fr