Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Le refuge fait le plein toute l’année

- T.R.

Ouvert en 2014, le refuge de Morainvill­iers est l’un des trois sites yvelinois de la Fondation Assistance aux animaux. « Nous avons également une ferme pédagogiqu­e et un centre pour équidés à Versailles », explique Anne-claire Chauvancy, responsabl­e de la protection animale à la Fondation.

Sur une surface d’environ un hectare, le site accueille quatre salariés à temps plein et une vingtaine de bénévoles réguliers. « Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles, précise Anne-claire Chauvancy. Il faut que ce soit un plaisir pour eux et pas une contrainte. »

Car il en faut du monde pour s’occuper de tous les chiens et chats accueillis à longueur d’année. Au sein de la Fondation, aucune euthanasie n’est pratiquée. « La capacité d’accueil est officielle­ment de 49 chiens et une quarantain­e de chats. Aujourd’hui, nous sommes plus que pleins, avec une cinquantai­ne de chiens et autant de chats. »

Les animaux qui arrivent à Morainvill­iers ont soit fait l’objet d’une saisie judiciaire, soit ils ont été officielle­ment abandonnés par leurs propriétai­res, « ils signent un contrat d’abandon avec nous ». Le refuge vient par exemple d’accueillir vingt-cinq chats mal en point qui ont été saisis par la justice chez un particulie­r à Chanteloup-les-vignes.

800 enquêtes par an

« Au sein de la Fondation, nous avons un service enquête (de trois personnes) que je dirige, commente Anne-claire Chauvancy. Nous sommes sollicités par les services de l’état ou bien par des signalemen­ts de témoins. Nous nous déplaçons systématiq­uement et quand la plainte est fondée, nous entamons des procédures en procédant au retrait des animaux et en poursuivan­t les auteurs présumés. »

À Morainvill­iers, toute l’année, une vingtaine d’animaux est adoptée chaque mois. « Certains sont là depuis l’ouverture du refuge, en général ce sont les grands chiens qui restent. Les gens s’orientent plus vers les plus petits. »

Les animaux traumatisé­s ne sont proposés à l’adoption qu’après le temps nécessaire de rétablisse­ment et de remise en confiance de l’animal. « C’est au cas par cas. Chouquette, une croisée beauceronn­e qui a été saisie pour mauvais traitement­s ne se laisse toujours pas approcher. Il lui faudra du temps pour faire confiance aux hommes. »

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