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Les impôts affichent une stabilité en 2018
Les taux restent inchangés, hors augmentation de 1,2 % des bases fixées par l’état. Le conseil municipal a décidé jeudi soir, à l’unanimité, cette poursuite d’une stabilité qui dure depuis bientôt 10 ans en matière de taxes locales.
16 millions perdus en 6 ans
La taxe d’habitation reste donc à 14,51 %, la taxe foncière à 19,87 % et la taxe sur le foncier non bâti ne bouge pas avec 22,16 %. La première rapportera 4,9 millions d’euros à la commune, soit 22 % de ses recettes, la seconde 5,9 millions, 27 % des recettes de la ville. Comme toutes les communes, Viroflay se doit d’équilibrer son budget, en dépense et en recettes. Les dépenses (entretien-travaux-investissement), atteignent 19,6 millions d’euros. Avec 22 millions de recettes, un excédent de 2,4 millions en capacité d’autofinancement permet d’abonder le budget investissement qui flirte avec les 8,2 millions d’euros en 2018.
« C’est un budget investissement très élevé. Malgré les recettes qui diminuent, les coûts qui augmentent, nous arrivons encore à dégager des marges », se félicite Jean-michel Issakidis, adjoint au maire, chargé des finances.
Et de préciser : « Depuis 2012, la baisse de la dotation versée par l’etat et la hausse des contributions au titre de la solidarité intercommunale, représentent 16 millions d’euros cumulés. »
La voirie sera l’un des postes de dépenses les plus importants de la ville, avec 3,4 millions d’euros, derrière le budget personnel, qui représente à lui seul 59 % des dépenses, à hauteur de 11,5 millions d’euros.
Les rues Gabriel-péri (706 000 euros), de la Pépinière (613 000 euros), de la Cote (345 000 euros), caracolent en tête en matière de budget pour leur réhabilitation.
« Nous revendiquons la prudence »
Une année budgétaire qui se présente sous les meilleurs auspices, donc. Jean-marie Lebreton, du groupe d’opposition Solidaires à Viroflay, a néanmoins déploré la non prise en compte du budget réalisé dans les prévisions 2018. Chaque année en effet, la Ville dépense moins que prévu et voit sont autofinancement augmenter de trois millions environ. « Je pense aussi à l’économie faite avec la fermeture de la piscine. Nous pourrions ainsi faire davantage pour mettre en place des animations à destination des ados, soutenir les réhabilitations thermiques chez les particuliers. »
« Nous revendiquons de la prudence, notamment sur la piscine où ce que nous économisons servira à abonder le budget de démarrage du nouvel équipement. Pas question d’engager de nouvelles dépenses qui ne seraient pas réversibles », répond Olivier Lebrun, maire (LR) de la ville.