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Les impôts affichent une stabilité en 2018

- Emmanuel Fèvre

Les taux restent inchangés, hors augmentati­on de 1,2 % des bases fixées par l’état. Le conseil municipal a décidé jeudi soir, à l’unanimité, cette poursuite d’une stabilité qui dure depuis bientôt 10 ans en matière de taxes locales.

16 millions perdus en 6 ans

La taxe d’habitation reste donc à 14,51 %, la taxe foncière à 19,87 % et la taxe sur le foncier non bâti ne bouge pas avec 22,16 %. La première rapportera 4,9 millions d’euros à la commune, soit 22 % de ses recettes, la seconde 5,9 millions, 27 % des recettes de la ville. Comme toutes les communes, Viroflay se doit d’équilibrer son budget, en dépense et en recettes. Les dépenses (entretien-travaux-investisse­ment), atteignent 19,6 millions d’euros. Avec 22 millions de recettes, un excédent de 2,4 millions en capacité d’autofinanc­ement permet d’abonder le budget investisse­ment qui flirte avec les 8,2 millions d’euros en 2018.

« C’est un budget investisse­ment très élevé. Malgré les recettes qui diminuent, les coûts qui augmentent, nous arrivons encore à dégager des marges », se félicite Jean-michel Issakidis, adjoint au maire, chargé des finances.

Et de préciser : « Depuis 2012, la baisse de la dotation versée par l’etat et la hausse des contributi­ons au titre de la solidarité intercommu­nale, représente­nt 16 millions d’euros cumulés. »

La voirie sera l’un des postes de dépenses les plus importants de la ville, avec 3,4 millions d’euros, derrière le budget personnel, qui représente à lui seul 59 % des dépenses, à hauteur de 11,5 millions d’euros.

Les rues Gabriel-péri (706 000 euros), de la Pépinière (613 000 euros), de la Cote (345 000 euros), caracolent en tête en matière de budget pour leur réhabilita­tion.

« Nous revendiquo­ns la prudence »

Une année budgétaire qui se présente sous les meilleurs auspices, donc. Jean-marie Lebreton, du groupe d’opposition Solidaires à Viroflay, a néanmoins déploré la non prise en compte du budget réalisé dans les prévisions 2018. Chaque année en effet, la Ville dépense moins que prévu et voit sont autofinanc­ement augmenter de trois millions environ. « Je pense aussi à l’économie faite avec la fermeture de la piscine. Nous pourrions ainsi faire davantage pour mettre en place des animations à destinatio­n des ados, soutenir les réhabilita­tions thermiques chez les particulie­rs. »

« Nous revendiquo­ns de la prudence, notamment sur la piscine où ce que nous économison­s servira à abonder le budget de démarrage du nouvel équipement. Pas question d’engager de nouvelles dépenses qui ne seraient pas réversible­s », répond Olivier Lebrun, maire (LR) de la ville.

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La fermeture de la piscine permettrai­t l’économie de 500 000 euros par an, budgetés pour son renouveau.

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