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L’info en + Les boxeurs yvelinois de retour sur les rings au printemps

Le vélodrome national de Saint-quentin-en-yvelines accueiller­a la première manche de la coupe du monde de cyclisme sur piste 2018-2019 du 19 au 21 octobre prochains. L’équipement avait déjà reçu les championna­ts du monde en février 2015.

- Basile Regoli

Tony Yoka, Hadillah Mohoumadi, Marvin Petit, Zakaria Attou, Ahmed El Mousaoui ou encore Elie Konki. Ces 6 boxeurs partagent ensemble un certain nombre de points communs. Le premier est celui d’avoir un lien avec les Yvelines. Soit pour y avoir grandi, soit pour s’y entraîner actuelleme­nt et défendre les couleurs d’un club du départemen­t. Le second est celui d’être passé chez les profession­nels après une carrière plus ou moins courte pour chacun dans les rangs amateurs. Enfin, tous ont dans le viseur une échéance au printemps. Tour d’horizon.

Mohoumadi vise un titre WBA continenta­l

Depuis son sacre olympique en 2016, Tony Yoka est devenu la nouvelle icône de la discipline en France. Et n’a pas eu d’autre choix que de partir s’exiler aux États-unis pour continuer à s’entraîner. Le projet est clairement affiché : devenir champion du monde des poids lourds. Le tout dans un délai de quatre ans. Déjà vainqueur de trois combats en pros l’an passé (dont deux par K.O.), le Chantelouv­ais, classé 81e au classement mondial, sera de retour sur le ring le 7 avril, au Zénith de Paris.

Lui aussi rêve d’une ceinture mondiale mais chez les poids super-moyens. Sacré champion d’europe EBU cet automne au vélodrome de Saint-quentin-enyvelines, Hadillah Mohoumadi (BC Elancourt), 37 ans, boxera le 30 mars à Levallois-perret pour un titre WBA continenta­l. Il s’agira une fois encore d’un duel franco-français avec, comme adversaire, Nadjib Mohammedi. « L’objectif, c’est de monter dans les classement­s mondiaux d’une autre fédération pour se donner plusieurs opportunit­és », explique celui qui figure déjà dans le top 15 de la WBC (7e) et à L’IBF (15e).

Le Pisciacais Zakaria Attou, 35 ans, champion d’europe des poids super-welters, est également attendu le 30 mars au même gala pour une défense de titre par dérogation. « Ça veut dire que je ne prends pas mon challenger comme adversaire mais un autre qui est classé », confie le responsabl­e du service des sports de Chanteloup-les-vignes qui vient de signer un contrat avec « un gros promoteur » dont le nom n’a, toutefois, pas encore été dévoilé. « Ça va m’ouvrir de belles choses ensuite si ça se passe bien fin mars. »

L’année 2018 doit également permettre à Ahmed El Mousaoui, originaire de La Verrière, d’entrer dans la cour des grands dans la catégorie des poids welters. Le boxeur de 27 ans est actuelleme­nt classé 13e mondial à la WBC grâce à ses trois victoires obtenues l’an passé. « Je boxe au mois de mars pour un combat de rentrée puis j’enchaîne avec 3 à 4 combats pour arriver au championna­t du monde. Tout est en train de se mettre en place », glisse le Verriérois sans entrer davantage dans les détails.

Le poids mouche Elie Konki, pensionnai­re de L’AS Poissy, disputera, de son côté, son 3e combat pro le 10 mars à Boulogne-billancour­t. Le jeune homme croisera le fer avec son compatriot­e Daniel Martins. « Il prend le rythme de la boxe pro. Il est de mieux en mieux sur ses appuis, lâche Ali Hallab, un de ses entraîneur­s. Il boxera peut-être pour une ceinture nationale d’ici la fin de saison. »

Lui aurait dû effectuer une défense de son titre de l’union européenne le 16 mars prochain en Italie. Mais le combat de Marvin Petit va être reporté à une date ultérieure. « J’ai une blessure donc je ne pourrai pas boxer », a brièvement expliqué l’elancourto­is qui s’était illustré en janvier en remportant le titre WBA continenta­l des poids légers.

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