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Infirmière : un métier, une vocation
L’infirmière soigne les malades et veille à leur bien-être. Un métier qui exige rigueur, vigilance et technicité, et qui offre d’excellents débouchés professionnels.
Sylvia est devenue infirmière presque naturellement. Le milieu hospitalier lui était familier depuis son jeune âge car son père était aide-soignant magasinier à l’hôpital. Pendant ses vacances, la jeune fille y travaillait. Elle a pris goût au métier et a poursuivi ses études, en s’installant à Paris, pour décrocher son diplôme d’infirmière.
Contact humain
Pendant 7 ans, elle acquiert le savoir-faire d’infirmière à l’hôpital Saint-louis à Paris. Manipulations, piqûres, pose de perfusions, prises de sang, pansements, calculs de doses de produits selon prescriptions médicales n’ont plus de secrets pour elle. En 2000, forte de son expérience polyvalente, elle franchit le pas du “libéral” et s’installe avec un collègue en Seine-saint-denis. Depuis 25 ans, sa passion pour ce métier lui est toujours chevillée au corps, même si celui-ci a subi des mutations dues aux avancées scientifiques. La chirurgie en mode ambulatoire qui gagne du terrain, l’évolution des soins (finis les points de suture et les agrafes, place aux colles spéciales).
Notre profession N est loin d'être en recul, nous inter-venons pour les soins de vérification d'une plaie, d'un hématome, d'une hémorragie, les contrôles des sains post-opératoires, sans compter notre pré-sence humaine et réconfor-tante! La seule incertitude pour nous: le manque de médecins traitants généra-listes à venir pour établir les prescriptions », décrit l'infirmière. C'est un métier physique reconnaît Sylvia. c Je fais en moyenne 7 km sait 10 000 pas par four, dans les rues, les escaliers... Travailler en solo n'est pas toujours facile, les horaires sont parfois contraignants, mais j'aime mon métier. Les contacts humains sont pour moi une immense richesse et source de satis-faction. » conclut-elle avec passion.