Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
EDDIE AÏT : « UN CACHE-SEXE »
Eddie Ait (PRG) dénonce « une décision qui méprise les Franciliens et nuit à l’attractivité de la Région ». L’annonce par Edouard Philippe et Elizabeth Borne d’un report de la livraison de plusieurs lignes du Grand Paris Express « choque et déçoit », selon le président (PRG) du Groupe RCDEC au conseil régional d’ile-de-france. « L’ouverture des nouvelles lignes en tronçons, et non dans leur entièreté, nuira à leur efficacité et à l’attractivité de la Région. »
Il poursuit : « Les Franciliens sont aujourd’hui les Français subissant les plus longs délais de transports par jour. Leurs impôts, et les entreprises dans lesquelles ils travaillent, financent les travaux du Grand Paris Express. L’argument gouvernemental de difficultés techniques justifiant les retards nous paraît être un cache-sexe de l’absence de volonté politique sur ce sujet, pourtant prioritaire pour l’économie francilienne. […] Le report de la Ligne 18, essentielle pour le développement du sud de l’île-de-france, à l’horizon 2027-2030, nous interpelle. » Et de conclure : « Comment espérer que le plateau de Saclay devienne un pôle scientifique majeur, que les territoires se désenclavent, avec un calendrier aussi lointain et des chantiers qui avancent si lentement ? »
Le Modem salut la décision
Les élus du Groupe Modem a contrario saluent la décision du gouvernement de réaliser « l’intégralité du projet du Grand Paris Express, malgré la révision récente par la Cour des comptes des coûts de construction de 19 à 35 milliards d’euros. Le groupe centriste rappelle qu’edouard Philippe a conduit une consultation large des acteurs locaux et a compris que ce projet était essentiel pour répondre à la souffrance quotidienne vécue par les usagers dans les transports. Les Franciliens ont désormais un calendrier réaliste avec des échéances claires », a réagi Yann Wehrling, président du Groupe Modem au conseil régional d’île-de-france.
Le groupe Modem salue enfin « la maîtrise des dépenses en demandant une baisse de 10 % des coûts prévisionnels alors que ce chantier, le plus grand d’europe, va largement bénéficier aux entreprises françaises du BTP. »