Les éditions Flamant Noir au salon du livre de Paris

Flamant Noir continue d’accumuler les succès. Cette petite maison d’édition yvelinoise spécialisée dans le polar, qui n’a que quatre années d’existence, s’est fait remarquer par les organisateurs du salon du livre de Paris. « J’ai été contactée suite au prix que nous avons reçu au Festival du polar de Cognac en octobre pour le livre de Noël Boudou, Elijah », raconte Nathalie Brault, la créatrice de Flamant Noir.

La nouveauté : un espace polar

Au départ hésitante, de peur d’être noyée au milieu d’importantes maisons d’édition, elle a décidé de franchir le pas. « Le déclic, c’est lorsque les organisateurs m’ont fait part de la grande nouveauté du salon cette année. Ils vont créer un espace polar qui regroupera différentes maisons d’édition spécialisées dans ce genre littéraire. C’est chouette, les mentalités évoluent. Auparavant, le polar était un peu considéré comme de la souslittérature. Aujourd’hui, ce genre commence à être apprécié à sa juste valeur », analyse l’éditrice yvelinoise.

INTERROGÉES

ADD a pris soin d’échanger avec trois associations musulmanes des Yvelines ainsi qu’avec le recteur de la mosquée de Mantes. Des échanges francs qui nourrissent le rapport. Les associations sont d’accord sur l’importance de la langue française. « Le prêche de la grande mosquée est en français », souligne l’une d’elle. Faut-il que la langue arabe soit enseignée hors du cadre scolaire comme le suggère ADD. La plupart des associations estiment qu’elle doit « se faire dans le cadre scolaire. Et les enseignants ne doivent pas venir de l’étranger ». L’autre proposition sur laquelle les associations ne sont pas d’accord est l’interdiction des signes religieux dans tous les lieux publics : « Ce type de mesure fragiliserait davantage la cohésion sociale », souligne le conseil des institutions musulmanes des Yvelines. ADD et les associations ont par exemple débattu sur le sujet d’un menu végétarien parmi les autres à la cantine, et l’importance de « revivifier le sentiment national » pour être partagé par tous. Une autre association a souligné que son combat est « un Islam français est possible dans notre République, laquelle détient sa propre histoire, sa propre géographie ».