Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Le club de réflexion remet un rapport sur l’islam LES ASSOCIATIONS MUSULMANES
Après deux ans de réflexion, plus de cinquante réunions, des rencontres et des auditions, le club de réflexion sociétale, ADD (Avenir Dialogue et démocratie) remet un rapport et des propositions pour « le Vivre ensemble en France » aux parlementaires français.
Les 450 membres de l’association qui fait vivre les valeurs de la République et du gaullisme à Rambouillet ont souhaité réfléchir sur le thème très sensible de l’islam. Le sujet « s’est objectivement imposé comme un thème éminemment prioritaire et ceci prend une ampleur renforcée avec le temps qui passe », confie le délégué général D’ADD, Hervé le Gall. Pour aborder la question, le club de réflexion ADD s’est donné comme ligne de conduite la sincérité, le franc-parler, mais aussi le souci de rester dans les valeurs du « gaullisme social et des valeurs républicaines ».
Des règles communes de vie
Les membres du club de réflexion sont partis du premier constat : « L’échec des politiques comme celui de voir imposer une organisation par le haut. Mais aussi, l’absence de vision, de courage, l’absence de parler vrai conduisent la France là où elle est. Ils ne surent et ne voulurent, depuis plus de 20 ans, traiter le problème de l’islamisme politique ». ADD met en avant le souci de dialoguer « avec mes masses silencieuses et de valider avec eux des règles communes de vivre ensemble ».
Des débats entre les membres du club de réflexion, issus de plusieurs origines et de plusieurs religions, il ressort plusieurs idées fortes. La première est la primauté de la langue française. « L’obtention d’un permis de séjour doit être soumise à la maîtrise orale et écrite de la langue. Celle-ci étant sanctionnée par un examen », avance comme proposition.
L’autre point avec lequel le club de réflexion ne veut transiger est l’histoire nationale : « La connaissance de l’histoire de France et de la culture commune permet à l’enfant de mieux intégrer son environnement culturel, littéraire, philosophique, religieux ».
ADD veut que le drapeau et les symboles de la République soient valorisés. Elle évoque « le port de l’uniforme afin d’atténuer les différences ». Ou encore « l’instauration d’un service civique obligatoire universel et mixte pour apprendre les symboles de la République ». Sur la laïcité, ADD propose « l’interdiction du port de signes religieux ostentatoires dans les lieux publics (théâtre, cinéma) et les lieux affectés à un service public (universités, hôpitaux, collectivités territoriales), excepté pour les représentants et représentantes des cultes ».
Pour aller au-delà de ce rapport, l’association veut désormais que les parlementaires prennent le relais avec l’organisation d’un débat national sur le sujet. « N’est-il pas possible de développer notre méthode au niveau national ». Celle d’un échange avec « les citoyens musulmans et non musulmans animés du désir réel de vivre ensemble, sans céder à la démagogie mais aussi sans être aveugles ».
Concrètement, ADD imagine la constitution d’un conseil national pour organiser ce débat entre citoyens à la base. Et pour ceci : « La recherche de la participation active de citoyens français musulmans refusant le séparatisme ». ADD demande qu’ensuite que tous les Français soient interrogés sur les décisions à prendre via un référendum.
Des citoyens réfléchissent depuis 2 ans à la question de l’islam au sein du club de réflexion ADD. Ils ont faire part de leurs propositions à différentes associations musulmanes. Ils ont envoyé leurs idées venues de la base aux parlementaires français. Un conseil national et un référendum