■MARLY-LE-ROI La Ville sort son premier rapport d’activité Avec les sentes, le centre-ville va changer de visage

C’est une première pour Marly-le-roi. La commune a décidé de se livrer à un exercice habituellement pratiqué par le préfet devant le conseil départemental : le rapport annuel d’activité. À la nuance près que Jean-yves Perrot, le maire, s’est concentré sur sa seule commune.

« Ce rapport veut être un nouvel outil de management participatif au sein des services et entre la ville et ses habitants, un nouvel outil d’information et de connaissance sur l’activité de la ville. Il est enrichi et assorti, pour chaque service, d’indicateurs de performance, qui seront suivis année après année. Il comporte aussi un volet intercommunal, afin de familiariser les habitants avec cette dimension de notre vie collective », fait savoir la mairie.

De l’etat civil…

Le document de quarante et une pages passe en revue chaque service, des services à la population en passant par les services techniques, l’urbanisme, la culture, les finances ou encore la police municipale.

On apprend ainsi que la commune gère 470 agents et que 15 parapheurs circulent en moyenne dans la mairie pour signature des élus.

En 2017, l’etat civil a ainsi délivré 3629 actes, enregistré 165 naissances, délivré 96 autorisations d’inhumer, procédé à 40 mariages et 7 Pacs.

On sait aussi que 85 000 personnes ont fréquenté le gymnase du Chenil et que 44 associations sportives ont proposé 850 heures d’activités chaque semaine.

Côté écoles, 15 982 enfants ont été accueillis le matin dans l’année, 45 560 le soir. 1 270 ont été inscrits aux temps d’activités périscolaires.

Pour l’action sociale, 129 ménages ont perçu l’allocation énergie et 381 seniors ont bénéficié du pass local pour prendre les lignes de bus 9 et 10.

… aux PV

La mairie en profite pour détailler l’action de chacun de ses services, les chantiers réalisés, la vie culturelle et associative, la valorisation du patrimoine. Et enfin parler finances avec une présentation simplifiée du budget 2017.

On y parle aussi sécurité pour apprendre que 45 patrouilles ont été faites par la police municipale et que 1 588 PV de stationnement ont été dressés.

Bref, une véritable bible de la vie marlychoise.

F. D. ■ À télécharger sur http:// www.marlyleroi.fr/

Les habitants du nouvel ensemble Les sentes de Bailly emménageront au printemps. Cette arrivée sonne la phase finale d’un réaménagement en profondeur des espaces publiques du secteur qui, outre cette centaine de nouveaux logements, compte depuis quelques mois un cabinet médical installé dans l’ancienne Poste.

Cheminements piétons

« C’était une zone assez ingrate, peu sécurisante pour les piétons, notamment ceux qui se rendent à l’école La Pépinière. Nous profitons de l’opération immobilière pour repenser totalement le quartier », analyse Claude Jamati, maire (SE) de Bailly.

La ville anticipe l’arrivée du tram-train, Saint-cyr-l-ecole / Saint-germain-en-laye, qui desservira la ville au niveau de l’impasse de la Halte, d’ici 2 à 3 ans.

1,1 million d’euros est mobilisé pour ces travaux, financés par la vente du terrain à Bouygues immobilier à hauteur de 600 000 euros, par un PUP signé avec le promoteur, pour 440 000 euros et une subvention du département : 60 000 euros. L’agence À ciel ouvert signe la conception du projet, associé à Colas pour les travaux de voirie.

À l’intérieur du lotissement, trois sentes sont rétrocédées à la commune, qui permettent une perméabilité visuelle et un cheminement doux vers l’impasse de la Halte et le parc de la Châtaigneraie. « Elles sont maintenant baptisées », annonce Claude Jamati. « Il s’agit des sentes des Noisetiers, Erables et Chèvrefeuilles », précise l’élu.

Sept mois de travaux sont nécessaires pour mener à bien ces travaux, dont les premiers coups de pioches ont été donnés début février rue des Pins. « Nous créons des nouvelles places de stationnement, avec un bilan positif de 18 emplacements sur tout le secteur. Le parking de l’école est repensé, avec accès pour un bus, mise en sens unique de l’impasse de la Halte et de la rue des Pins. Un trottoir sera construit rue des Chênes, pour sécuriser les cheminements piétons et les accès au parc de la Châtaigneraie, avec des travaux de mars à mai 2018. Cet été c’est le parvis de l’école qui va changer de visage », annonce Corinne Le Conte des Floris, directrice des services techniques.

Des marches ponctueront la déclivité, sur un sol de pavé, avec des éléments végétalisés. Des bancs vont être installés, qui concourront à barrer le passage des véhicules, remplaçant avantageusement les barrières métalliques actuelles.