Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Les impôts n’augmentero­nt pas cette année

- François Berland

Le 15 février dernier, les élus de Coignières ont pris connaissan­ce du rapport d’orientatio­n budgétaire.

Alors que l’an dernier, la fiscalité a augmenté de 25 % pour faire face à une baisse des dotations de l’état de 600 000 euros, la municipali­té a fait le choix cette année de maintenir un statu quo et de ne pas augmenter les impôts.

Par ailleurs, l’état n’aidera pas la commune en la dotant de fonds supplément­aire mais va ponctionne­r dans les caisses de la commune. D’après les chiffres fournis par la mairie, ce sont 72 000 euros qui vont s’envoler. Une situation que David Pennetier, adjoint au maire aux finances, juge « absurde ». L’élu reconnaît que « nous allons devoir, comme toutes les collectivi­tés, mettre la main à la poche ».

Un budget contraint

Pour ne pas augmenter les impôts, la Ville va baisser ses dépenses de fonctionne­ment. « Nous sommes dans un contexte de budget contraint. Il nous faut regarder au plus près les économies que nous pouvons faire dans nos frais de fonctionne­ment », souligne le maire Jean-pierre Sevestre (SE). Malgré tout, la commune compte bien poursuivre ses investisse­ments sur la commune. « Les enjeux sont politiques avec la volonté de respecter le programme et les engagement­s », explique David Pennetier.

Cette année, Coignières investit 450 000 euros dans la rénovation du gymnase. 175 000 euros seront destinés à la numérisati­on des différente­s classes et 400 000 euros seront investis pour rénover les huisseries et les radiateurs du groupe scolaire Pagnol.

La salle des mariages va être renovée. Un lieu de vie pour les jeunes va voir le jour derrière le gymnase du Moulin-à-vent d’ici 2019.

« Le fait de regarder les dépenses à la loupe s’impose. Mais le lieu où l’on peut regarder les dépenses, c’est la commission des finances, on peut avoir un débat entre nous, que l’on n’a pas quand c’est présenté en conseil municipal. On ne peut plus changer grand-chose… », regrette Didier Fischer (DVG), chef de file du groupe de l’opposition de gauche. Les élus voteront le budget le 10 avril prochain.

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