Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Le court-métrage consacré au festival de Jouy-en-josas

- François Blanchard

Après huit éditions, le festival L’ombre d’un court s’est fait un nom dans le milieu du cinéma. Pendant deux jours, plus de 30 courts-métrages venus d’horizons différents sont projetés. Ils auront été soigneusem­ent sélectionn­és par les Films Avenir, qui organise le festival. Tremplin pour les réalisateu­rs, le courtmétra­ge doit aussi être considéré comme un genre à part entière qui inspire même les réalisateu­rs confirmés de longs-métrages.

Une « séance de l’étrange »

« C’est un genre encore sous représenté, malgré une production intensive. Ce festival lui offre une meilleure visibilité », souligne Franck Villette, président du festival et des Films Avenir.

L’édition 2018 s’annonce riche avec comme grande nouveauté la « séance de l’étrange », vendredi, à 23h30. Au programme, la projection de huit films courts d’horreur, fantastiqu­e et thriller, tous interdits aux moins de 16 ans : « Nous voulons attirer un public différent et plus jeune. » La traditionn­elle séance pour les scolaires est reconduite le vendredi.

Un film aux Oscars, un autre aux Césars

En parcourant la programmat­ion, on retient quelques noms qui ne sont pas inconnus du grand public. Les spectateur­s pourront ainsi reconnaîtr­e Baptiste Lecaplain dans À la fenêtre, Nicole Ferroni dans Leçon de choses ou encore Frédéric Chau dans Feuille de printemps. « C’est bien que des vedettes s’investisse­nt dans le courtmétra­ge. Pour autant, ça n’est pas un critère de sélection », rappelle Franck Villette. Preuve de la renommée du festival, deux films projetés ont été nominés pour de grandes cérémonies de récompense­s cinématogr­aphiques. Negative Space est en lice aux Oscars pour le meilleur court-métrage d’animation et Le Bleu blanc rouge de mes cheveux concourt pour le César du meilleur court-métrage.

La cérémonie de clôture aura lieu samedi à 23h, avec la remise des prix dont celui du jury, présidé cette année par le réalisateu­r Claude Duty, surnommé le « pape du court-métrage ».

Le 9e festival internatio­nal du film court se tiendra à Jouy-en-josas les 9 et 10 mars. L’ombre d’un court met à l’honneur ce genre encore trop peu médiatisé qui attire pourtant quelques grands noms. ■PRATIQUE Festival L’ombre d’un court,

d’être rythmées par les sorties culturelle­s. « Nos enfants aiment bien bouger, la console vidéo est très cadrée et dès que l’on part, on visite, confie-t-elle. On aime bien le tourisme culturel, les villes ; la nature c’est moins notre truc », ajoute celle qui consacre pourtant une partie de ses week-ends à avaler les longues distances, chaussures de running aux pieds.

Diplômée de l’école du Louvre et dotée d’une plume alerte, Stéphanie Buhot a choisi de partager son expérience de maman en vadrouille. À sa propositio­n de réaliser un guide à l’usage des parents emmenant leurs enfants au musée l’éditeur a très vite accroché.

Son mari Florian et elle ayant pris le parti « que les enfants ne sont pas toujours sages en visite », ils se fixent un objectif pour chaque lieu, quitte à leur lâcher la bride sur un goûter, une activité en parallèle ou « quelque chose qui leur permette de se défouler. Il ne faut pas se forcer à sortir, je voudrais qu’il soit aussi naturel d’aller au musée que d’aller au ciné, que les enfants ne se sentent pas obligés d’apprendre : s’ils retiennent déjà le nom d’un peintre, c’est bien. Nous, au musée, on essaie de s’y amuser. Pour les inciter à regarder, on prend l’option du livret jeu, du costume, de l’audioguide ou de la tablette pour mettre la visite à leur portée. On met du tactile pour leur permettre d’être acteur de leur visite, en leur donnant tout ce qui peut leur permettre de s’en souvenir ».

Le blog, une plus grande liberté

Et parce que « ça reste un budget quand même », ils recherchen­t toutes les ficelles, la nuit des musées, les visites gratuites, les journées spéciales familles, les animations, avec une nette préférence pour les lieux qui se rendent accessible­s aux enfants. « Pour aller visiter, il ne faut pas se compliquer la vie, faire simple, quand tout le monde est en de bonnes dispositio­ns. C’est le succès de la réussite. »

Sorti le 1er février, son ouvrage est un guide de bonnes pratiques (« au musée, je ne dois pas crier, toucher, mais il y a des exceptions ») riche d’explicatio­ns, de détails et de repères historique­s. Sans aucune condescend­ance mais avec le souci de donner envie. Un livre enthousias­te qui explique une oeuvre d’art, les mouvements artistique­s, l’architectu­re, donne les clés pour survivre à une visite du Mont Saint-michel, fait la

Les enfants au musée !.

part belle aux châteaux « chouchous des enfants », liste les musées incontourn­ables région par région avec des infos famille comme la location de poussette ou la présence de menu enfant.

Pour l’écrire, elle s’est appuyée sur ses connaissan­ces et son vécu avec Le Môme et Little Marmot, ses fils de 8 et 5 ans qu’elle surnomme ainsi pour les préserver.

En parallèle, Stéphanie continue d’entretenir son blog, qui lui donne « une plus grande liberté » et sur lequel elle parle cuisine, quotidien à partager… avec une part belle aux sorties vues sur le mode famille, parce que le temps passe vite et qu’elle veut profiter sans ralentir des instants passés ensemble à découvrir et à s’enrichir.

■PRATIQUE Les enfants au musée, éditions du Rocher. Prix : 16,90 €. Rens. : mapoussett­eaparis.blogspot.com

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