PARFAIRE SON ACCLIMATATION
Pour optimiser ses chances de réussites, il peut être judicieux de s’acclimater sur un premier sommet avant le Kilimandjaro. Cela peut être le volcan actif du Ol Doinyo Lengaï, ou « Montagne des Dieux » pour les Masaïs, qui fait partie du massif du Ngorongoro et qui culmine à 2 960 m. Il se fait à la journée en allerretour, mais sur un terrain raide et relativement accidenté. Plus accessible, le mont Meru surplombe la ville d’Arusha à 4 565 m, à deux pas du parc national du Kilimandjaro. Son accès, sur une crête longue et régulière, est moins difficile que le premier, et nécessite de passer deux nuits en altitude. Mais la meilleure acclimatation reste l’ascension du mont Kenya jusqu’à la pointe Lenana, à 4 985 m, en quatre jours. Elle nécessite plusieurs nuits en altitude avant de redescendre en plaine et attaquer ensuite l’ascension du toit de l’Afrique. Le taux de réussite au Kilimandjaro, dans ce caslà, avoisine les 90 %.