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DÉCOUVERTE SRI LANKA INTIME

Les plus belles merveilles de l’île, entre nature, culture et patrimoine

- TEXTE ET PHOTOS : JEAN-MARC PORTE

PLANTATION­S DE THÉ ET STUPA. ÉLÉPHANTS ET PALAIS. COCOTIERS ET ÉPICES. MAIS ENCORE TAMBOURS, TUK-TUK ET NOIX DE BÉTEL, PÊCHEURS ET RIZIÈRES : TOUT AUTOUR DE L’ÎLE, DE SES CÔTES À SES MONTAGNES, LES COULEURS ET LES MONDES DU SRI LANKA SONT AUSSI SUBTILS QU’UN MÉLANGE D’ÉPICES ET DE FRUITS TROPICAUX… RÉCIT.

Au crépuscule, dans une ferveur rare, les lumières douces accompagne­nt moines et pèlerins au son des tambours, au coeur symbolique du Sri Lanka…

Kandy est un petit bonheur pour le voyageur, au gré des jardins et des façades coloniales qui émergent d’un flot de tuk-tuk et de scooters

VESAK, LA NUIT DE BOUDDHA

Ce soir, dans le petit village de Yagoba, comme dans tout le Sri Lanka, l’attente de la pleine lune a des airs de fête. Ce soir, c’est la nuit la plus auspicieus­e de Vesak. Avec le Nouvel An cingalais (Aurudu), le triple anniversai­re de la naissance, de l’illuminati­on et de la mort de Siddhartha Gautama est l’une de plus grandes fêtes bouddhiste­s de l’île. Partager alors une boddhi pooja (célébratio­n à Bouddha) avec nos hôtes? De la préparatio­n des mets offerts à tous les voisins et passants à la confection des grands lampions de papier multicolor­es et des lampes qui vont orner terrasses et jardins, toute la famille d’Asanka s’est activée durant la journée. À la nuit venant, la remontée des ruelles et des sentiers vers le temple est un chemin de lumières sous les frondaison­s. Porches des maisons, auvents de boutiques, petits autels ou fenêtres : partout, les lumières brillent. Devant la dagoba (stupa) du temple du village, l’atmosphère est autant au recueillem­ent et aux prières qu’aux discussion­s en voisins et amis. Lumière jaune d’orage sur les frondaison­s du grand pipal. Foule vêtue de blanc. Fumées d’encens. Lucioles des lampes à huile. Une poignée d’heures de paix, quelques jours des attentats de Pâques : dans une infinie douceur offerte à la nuit, l’univers entier, ce soir-là, semblait converger vers le grand diadème de leds d’un bouddha luminescen­t assis sous les étoiles…

LES DEMOISELLE­S DE SIGIRIYA

Un palais royal du Ve siècle, flottant sur son bastion de gneiss, dominant plaine, lacs et rizières. Le site de Sigiriya hésite entre parfums de cité perdue ou Versailles médiéval: occupé par des renonçants dès le IIIe siècle avant notre ère, le rocher est l’un de sites historique­s les plus courus du Sri Lanka. C’est là que Kassapa, roi aussi esthète que parricide, y établit sa résidence. Une nouvelle capitale raffinée pour le royaume d’Anuradhapu­ra et la dynastie des Moryia, toute de jardins et de bassins, dominée par le palais-citadelle. La balade dans les jardins de blocs, au fils des remparts et des bassins, est une splendeur. Géométrie des lignes au sol contre douceur des blocs gigantesqu­es. Bassins de lotus et grottes ornées. Le site se révèle au fur et à mesure de l’ascension du Rocher, au fil d’échelles vertigineu­ses et d’escaliers métallique­s suspendus dans le vide jonglant entre vires et falaises. Les pattes d’un lion gigantesqu­e, sur une ultime plateforme où jouent les singes, annoncent l’arrivée au sommet. Vent chaud, selfies familiaux, grands rapaces, piscines et vue imprenable sur les plaines: trois cents mètres au-dessus du monde, le palais et ses dépendance­s s’étendent autour d’un vaste bassin,

alimenté à l’époque par de complexes systèmes hydrauliqu­es actionnés par des moulins à vent. La capitale ne dura que le temps du règne de Kassapa le mal aimé. Elle a laissé à l’histoire les plus extraordin­aires peintures du Sri Lanka. Abritées sous un auvent de pierre au beau milieu de l’immense falaise, le style et la sensualité troublante des demoiselle­s de Sigiriya (cinq cents apsaras, dont vous ne verrez que quelques beautés « seulement »), si loin des codificati­ons classiques du bouddhisme, sont le trésor de Sigiriya. Un trésor srilankais relié à Ajanta et aux splendeurs de l’Inde gupta par la grâce des artistes et des peintres voyageurs du Ve siècle de notre ère…

LES ÉLÉPHANTS DE LA MARAWELI

Pas de Sri Lanka sans éléphant ? La version locale de l’éléphant d’Asie (plus petite, et se distinguan­t de ses cousins par une absence de défenses chez les femelles) a encore sa toute place sur l’île, aussi bien apprivoisé­e, pour les travaux de force ou les cérémonies religieuse­s que… sauvage. Mais sa situation n’est pas simple. Une population divisée par deux en un siècle (7000 têtes estimées aujourd’hui). Et surtout, une cohabitati­on devenue difficile avec les autochtone­s: dans les campagnes, la densité grandissan­te et l’extension des zones cultivées ont rendu tendues les relations avec ces pachyderme­s en voie de dispari

tion. Si le braconnage pour les défenses, malgré la sanction de peine de mort prévue pour ces faits, se perpétue toujours, il arrive encore aussi que des paysans empoisonne­nt des groupes d’éléphants qui dévastent leurs cultures, malgré les innombrabl­es clôtures électrifié­es. Et si tous les enfants ou presque ici connaissen­t Gemunu, l’icône du parc national de Yala (spécialisé dans le vol malicieux de sandwich dans les véhicules…), personne ici n’oublie que ces mêmes éléphants sont responsabl­es d’une cinquantai­ne de morts chaque année dans l’île. « Nos éléphants », nous les avons rencontrés dans le parc national de Wasgamuwa. Le coin est nettement moins fréquenté que les must do des parcs de Yala ou d’Uda Walave. Ici, le safari a encore des goûts de seul au monde. Et rien n’est garanti. Il nous faudra plusieurs heures d’attente pour apercevoir, très loin dans les marais, nos premières silhouette­s. Diversions ? Les ibis, aigles, guêpiers et tisserins nous occupent aux jumelles, le temps d’une baignade dans les eaux de la Marawelli, le plus grand fleuve de l’île. Chaleurs et cris des singes contre fraîcheur et murmure des rapides. Ce n’est qu’en sortant du parc, sous les lumières folles de l’orage arrivant, que plusieurs familles, éléphantea­ux compris, viendront nous saluer. Un grand mâle, à quelques mètres de notre véhicule, barrera longtemps la piste. Routine? Il n’y a pas que les éléphants dans la vie. En lisière de forêt, une panthère de Ceylan (ou léopard du Sri Lanka), animal rarissime, traversera juste pour nous et nos rangers (surexcités pour le coup…), les solitudes de Wasgamuwa…

LES TRÉSORS DE LA SUDU GANGA

Fêtes de Vesak. Ce soir-là, le monde semblait converger vers le grand diadème de leds d’un bouddha luminescen­t assis sous les étoiles…

Sous le grand tamarin, les marches de béton simple accueillen­t, sous le vol des aigrettes, les couleurs vives des lavandière­s et les rires des mômes à la baignade. Un fragment de vie en pleine campagne? Deux tuk-tuk rouge vif près des manguiers. Le pont de câbles qui file vers la rive opposée. Les remous des nasses des pêcheurs. Bienvenue pour une pause méritée sur les rives de la Sudu Ganga, la rivière rouge. Nous sommes à quelques kilomètres à vol d’oiseau de Kandy. Parcelles et jardins, motoculteu­rs et buffles, chercheurs de pierres précieuses… La balade est tout à la fois calme et… remuante. Mahinda, notre guide du jour, n’a pas raté un rendez-vous, sur le sentier entre forêt et rives, pour nous projeter dans son monde à lui. Son quotidien, ici, est celui de la forêt et des plantes? Reprendre mes notes et mon souffle. Nous avons croisé (et goûté sou

vent…) aux saveurs et aux fruits des manguiers, des jacquiers, des tikuls (le palmier à sucre…), des palmiers à bétel, des cocotiers, bien sûr, et aussi des ébéniers, des citronnier­s, des pamplemous­siers, des hévéas (l’arbre à caoutchouc), des cacaotiers, des caféiers, des carambolie­rs, des poivriers, des anacardier­s (cajou), des bambous, des piments sauvages, des curcumas, des girofliers, des cannellier­s, des hibiscus, sans oublier les champs de gombo, d’ignames, de patates douces et d’aubergines, de haricots, de chou et de tomates… Chercher des yeux une rizière. Tout est là. Ce midi, dans la petite maison de Mahinda, la question du bio et des circuits courts ne se posera pas. Tous nos plats et assiettes (grande feuille de palme comprise) sont là, sur les rives de la Sudu Ganga.

LES TAMBOURS DE KANDY

Il en faut plus que la relique d’une dent du Bouddha arrivée en catimini d’Inde dans la chevelure d’une princesse… Mais quand même. Isolée dans le centre de l’île dans un écrin de collines à quelque cinq cents mètres d’altitude,

Kandy est une vraie beauté. Les eaux et les îles temples de son lac artificiel, ciselé de balustrade­s blanches. Son jardin botanique mondialeme­nt célébré. À l’évidence, la dernière capitale indépendan­te des royaumes srilankais avant le protectora­t britanniqu­e (1815!), est un petit bonheur pour le voyageur. La mosquée rouge et les bains royaux, les façades coloniales et les enseignes ultramoder­nes des Samsung ou Nike : il faut y prendre un peu de temps, à la fois urbain et rêveur, pour s’imprégner de son actualité toute d’embouteill­ages, de hordes de tuk-tuk et de scooters. Et de ses havres de paix, des orchidées du jardin botanique de Peradeniya au parc du Palais royal. La ville au coeur de l’île, célébré pour son esprit d’indépendan­ce et de résistance, fut aussi bien l’alliée des royaumes du nord (Jaffna) ou du lointain Madurai indien que l’habile partenaire des Portugais et des Hollandais, avant de résister faroucheme­nt aux Anglais. Mais la cité, avant tout, est surtout nimbée de l’aura du Dalada Maligawa, le temple de la Dent. Une relique arrachée au bûcher funéraire de l’Éveillé ? Depuis six siècles à Kandy, les tambours doubles résonnent

Dans les plantation­s, le va-et-vient des gestes des cueilleuse­s, à l’ombre d’immenses paysages de beauté régulière et calme…

Des langues de sable posées comme des lames de couteau le long de la côte. Un petit paradis pour les pêcheurs, à quelques poignées d’heures de navigation des villages

trois fois par jour devant le sanctuaire vénéré dans toute l’Asie, dans l’enceinte blanche du Palais royal. Au crépuscule, les lumières douces accompagne­nt moines, pèlerins et curieux dans une ferveur rare. Vous ne verrez pas la dent du Bouddha, bien sûr. Mais le son des tambours vous portera au coeur symbolique du Sri Lanka…

LE TRAIN DU THÉ

Une famille tamoule penchée à la fenêtre. Le bercement régulier des rails. À plus de 2000 m d’altitude, il fait… presque frais. Un train pour rejoindre le ciel de l’île? Tunnels et nuages. Précipices et lenteur. Trois heures de « voyage » au meilleur sens du terme, entre Watagoba et Haputale, via Namaya: le travelling de beauté offert par la ligne principale du Sri Lanka (Colombo-Badulla) est juste bluffant… Dehors, le paysage est presque entièremen­t dessiné par l’agencement scrupuleux des plantation­s avalant quasiment tous les reliefs. Les alignement­s d’acacias, les mille nuances vertes des courbes de niveaux des théiers accrochés aux pentes. Les oasis des villages d’ouvriers, aux toits de tôle. Les bâtisses des estates (domaines). Les silhouette­s des grandes usines de séchage au fond des vallées. La grande histoire du thé au Sri Lanka est un paysage ? Pas seulement. À pied, prendre le temps de découvrir ces mondes fermés, autonomes, infiniment affairés par la cueillette des feuilles du camélia chinois. Un souvenir? Un marché dans les hautes terres d’Horton Place. Il suffit de se laisser descendre dans les pentes : pour traverser les plantation­s, les sentiers tombent sur près de mille mètres vers les plaines. Partout, les groupes de cueilleuse­s. Le va-et-vient des gestes des femmes, arrachant sans fin les plus jeunes feuilles. L’atmosphère des villages des ouvriers tamouls. L’odeur des séchoirs dans les usines. Les scènes de pesée des sacs… Depuis son introducti­on au milieu du XIXe siècle par les Anglais, le thé a dessiné les montagnes et l’histoire du Sri Lanka. Dans le coeur de l’île, le train du thé en est la clef…

LA MOUSSON DE BELIHUL OYA

Sur les cartes, le hameau dispersé est difficile à trouver. Nous sommes sous les hauteurs de Horton Place, à quelque trente kilomètres du pic

d’Adam. Les sentes et les petits chemins d’où surgissent les tuk-tuk poussifs nous ont amenés dans la maison isolée de notre hôte. Hier, il a plu. Beaucoup. Premier vrai jour de mousson? Sous le soleil revenu, les torrents qui descendent des plateaux se divisent désormais en mille canaux scintillan­ts. Les étagements des rizières du village se remplissen­t, au fur et à mesure de l’ouverture des murets de drainage et le dédale des courbes de niveau se fracture en autant de miroirs d’argent. Un homme mène l’araire d’un buffle dans la boue. D’autres nivellemen­ts scrupuleus­ement une parcelle. Cigognes et épouvantai­ls dans les bosquets et les jardins. L’harmonie de l’eau cisaille les rangées de cocotiers, les ombres des arbres enserrent le stupa du temple.

LE COUCHANT DE GALLE

Le ressac de la houle sur les grands blocs sombres. L’enchevêtre­ment des maisons coloniales néerlandai­ses ou anglaises, d’où émergent le dôme d’un stupa ou les flèches d’une église. Le balancemen­t des cocotiers en enfilade vers le vieux phare blanc. Les cerfs-volants et les familles nonchalant­es arpentant les larges chemins de verdure ceinturant les murs de granit de Rempart Street. Le fort de Galle en impose: deux kilomètres de murailles, édifiées par les Hollandais, protégeant massivemen­t ce qui fut le principal port de commerce de Ceylan : son histoire et celle de la ville de Galle sont un trait d’union un peu nostalgiqu­e reliant les commerces millénaire­s des épices et des pierres précieuses sur les routes maritimes de l’océan Indien aux conquêtes portugaise­s. Ou aux grandes heures de la VOC, la compagnie néerlandai­se des Indes orientales. Church Street, la maison du Gouverneme­nt, le New Oriental Hôtel, sans doute l’un des premiers hôtels de l’île… Il y a de quoi se perdre avec bonheur dans ses ruelles, lorsque le soleil tombe, le soir, vers l’ouest. Trop calme, le fort de Galle? À quelques kilomètres à vol d’oiseau, Moon Party et sports de glisse: les surfeurs du monde entier se retrouvent depuis les années 1960, sur la plage mythique d’Hikkadua. Trop de monde ? Il vous reste à embarquer sur une barque, à la découverte des canaux et des mangroves du lac de Koggola. À l’envers de l’océan Indien, ces backwaters ont des airs de Kerala perdus…

À partir de Negombo, les alizés, les cocotiers et la mer enserrent une lagune immense, territoire quasi exclusif des pêcheurs

LES PÊCHEURS DE KALPITIYA

Eaux turquoise, dauphins ou tortues? Cocotiers, mangroves et plages infinies ? District de Puttalam, côte nord-ouest du Sri Lanka. Sous les vents de l’océan Indien, quatorze îles basses, toutes de sable et de cocotiers, dessinent du nord au sud un vaste un lagon de quelque soixante kilomètres le long de l’île. De minuscules villages chrétiens ou musulmans. Des maisons simples, toutes de charpentes et de tresses de cocotiers parfois, regroupées près des barques de pêche remontées sur les plages. À partir de Negombo, passé les grandes salines et les fermes éoliennes, les alizés et la mer enserrant la lagune sont le territoire quasi exclusif des pêcheurs. Leurs mondes? Des langues de sable posées comme des lames de couteau le long de la côte, où ils se regroupent dans des campements minimalist­es, le temps d’une campagne de pêche, isolés à quelques poignées d’heures de navigation des villages. Pas d’électricit­é. Des puits minimalist­es d’eau souvent saumâtre. Juste le vent et la mer, les dunes à l’altitude zéro ou presque… On pêche au filet, dans les passes. Ou au lamparo, de nuit, à la poursuite des bancs de calamars. Les seuls visiteurs ? Quelques kitesurfeu­rs privilégié­s, venus du monde entier pour profiter des conditions exceptionn­elles des plans d’eau. Voiles multicolor­es en cohabitati­on avec les filets et les barques : pour l’instant, et malgré de lourds projets d’aménagemen­ts hôteliers, la péninsule est restée très à l’écart des « plus belles plages » de l’île, comme Mirissa ou d’Hikkaduwa…

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 ??  ?? Un lac ? Une lagune ? À quelqueV encablureV de l’océan et de Balapitiya, dans la province du Sud, les rives de l’immense lac Madu Ganga se découvrent en barques, entre temples, pêcheurs et mangroves…
Un lac ? Une lagune ? À quelqueV encablureV de l’océan et de Balapitiya, dans la province du Sud, les rives de l’immense lac Madu Ganga se découvrent en barques, entre temples, pêcheurs et mangroves…
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importante relique bouddhiste de l’île : une dent du Bouddha.
Trois fois par jour, les ors du Sri Dalada Maligawa, abrité dans le palais des anciens rois de Kandy, accueillen­t les cérémonies dédiées à la plus importante relique bouddhiste de l’île : une dent du Bouddha.
 ??  ?? Plus d’éléphants dans les rues de Kandy ? Tuk-tuk et scooter. Échoppes et boutiques. Bienvenue dans l’atmosphère remuante de la dernière capitale des nombreux royaumes de l’île...
Plus d’éléphants dans les rues de Kandy ? Tuk-tuk et scooter. Échoppes et boutiques. Bienvenue dans l’atmosphère remuante de la dernière capitale des nombreux royaumes de l’île...
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 ??  ?? Les bains de la Reine, au bord du lac de Kandy.
Les bains de la Reine, au bord du lac de Kandy.
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 ??  ?? Partout, dans les maisons cingalaise­s, les petits autels brillent… À droite : depuis l’implantati­on de cette culture par les Anglais au XIXe siècle, la cueillette du thé est resté l’apanage des femmes tamouls…
Partout, dans les maisons cingalaise­s, les petits autels brillent… À droite : depuis l’implantati­on de cette culture par les Anglais au XIXe siècle, la cueillette du thé est resté l’apanage des femmes tamouls…
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 ??  ?? Un paradis de la côte nord-ouest : la grande lagune et les îles de
Kalpitiya.
Un paradis de la côte nord-ouest : la grande lagune et les îles de Kalpitiya.
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 ??  ?? Tissus blancs et crâne rasé : des nonnes se recueillen­t durant une halte, sur la route de Sigiriya…
Tissus blancs et crâne rasé : des nonnes se recueillen­t durant une halte, sur la route de Sigiriya…
 ??  ?? Deux incontourn­ables outils de découverte de l’île : le tuk-tuk, l’omniprésen­t taxi du quotidien, et le train : le réseau compte plus de 1500 km de lignes. Et des centaines de gares…
Deux incontourn­ables outils de découverte de l’île : le tuk-tuk, l’omniprésen­t taxi du quotidien, et le train : le réseau compte plus de 1500 km de lignes. Et des centaines de gares…
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 ??  ?? Sur les îlots de pêcheurs isolés de Kalpitiya, les kitesurfeu­rs venus du monde entier s’offrent une robinsonna­de dédiée à leur passion du vent.
Sur les îlots de pêcheurs isolés de Kalpitiya, les kitesurfeu­rs venus du monde entier s’offrent une robinsonna­de dédiée à leur passion du vent.

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