Rita Ora, mannequin-cabine photo chez Karl
Rita Ora dans l’intimité du Photomaton de Karl Lagerfeld.
C’est une it-girl comme seule l’Angleterre sait les fabriquer. Née au Kosovo en 1990, Rita Ora (ce n’est pas un pseudo) a grandi au Royaume-Uni. À 20 ans, la chanteuse britannique gravite déjà dans les galaxies de Jay Z (il lui a mis le pied à l’étrier en 2009) et de Cara Delevingne, autre Londonienne qui a le vent en poupe (le mannequin a même recommandé sa meilleure copine pour lui succéder au poste d’égérie DKNY). Last but not least, Rit’ a aussi été adoubée par le cercle très fermé de Chanel (c’est d’ailleurs à l’occasion du shooting de La Petite Veste noire par Karl Lagerfeld que la chanteuse s’est laissé convaincre de s’enfermer dans le Photomaton du studio 7L). Pour quelqu’un qui n’a qu’un seul album ( Ora, sorti en 2012) inscrit à son CV, c’est impressionnant. Sans aucun doute, son côté bonne copine, wild et frais explique cette popularité. Et, surtout, son talent exubérant. Sa récente rupture avec Calvin Harris, avec qui elle préparait son prochain album, est le premier accident dans sa jeune carrière. D’après la presse britannique, le musicien envisagerait de donner à d’autres artistes les titres qu’il avait composés pour elle. Programmée cet été, la sortie de l’album porté par un premier single, I Will Never Let You Down (quelle ironie !), est maintenant reportée à l’automne. Mais Rita Ora n’est pas fille à se laisser abattre. Affaire à suivre, donc. Autres projets : une collaboration avec Adidas Originals pour une ligne streetwear à l’image de son style extravagant ; et un rôle d’égérie Roberto Cavalli. Dans les rayons de la librairie de la rue de Lille, pas étonnant que son oeil ait été accroché par la photo de Faye Dunaway en Bonnie sur la couverture de Classic Hollywood Style. Une b ête de m ode comme elle sait reconnaître une icône quand elle en voit une. —