Vanity Fair (France)

Mademoisel­le SEYDOUX

Les confidence­s d'une James Bond Girl

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« Le cinéma, c’est l’art de faire faire de jolies choses à de jolies femmes. » — François TRUFFAUT

On lui reproche d’être une fille bien née, elle n’en a que faire. Léa Seydoux s’est construite à la force du poignet. VIRGINIE MOUZAT a découvert en l’actrice un pur instinct à l’oeuvre. Une rage de vaincre qui l’a conduite jusqu’à Spectre, le prochain James Bond. Pourtant, dans la vie, l’amour le plus romantique demeure son ultime religion.

« Elle n’était pas une enfant morose ou mélancoliq­ue. c’était une pile électrique. » Christian Louboutin (créateur de souliers)

Ce soir-là, c’est la fête. La porte cochère est restée ouverte pour l’occasion. Dans cette minuscule rue du VIe arrondisse­ment, après avoir franchi l’entrée, on se retourne sur le bâtiment et on se demande où l’on est.

« Chez la grand-mère de Léa, enfin, feue la grand-mère de Léa », me dit- on. Là, dans le jardin de cette magnifique maison de famille en plein Paris, à quelques mètres de la Seine, l’expression « Feu la grand-mère de Léa » prend une tonalité fin de siècle. Lequel ? Le XIXe bien sûr. Monde perdu, lambeaux d’enfance, chambre de liège. La vaste bâtisse rassurante tient plutôt de la grande demeure familiale que d’un hôtel particulie­r ronflant du Second Empire sur la plaine Monceau ou la butte Chaillot. L’intérieur semble figé, gracieux, sans ostentatio­n. La sono est à fond. Ça danse et ça transpire. Une chanteuse s’époumone en live, le haut-parleur est réglé trop fort, sinon on n’entend rien. Sa voix semble émerger des arbustes, sorte de jungle ombragée, à mourir de charme.

On est le 3 juillet, c’est la soirée d’anniversai­re de Léa (elle est née le 1er). Elle a 30 ans. Elle est un peu grise comme le chantait une opérette d’Offenbach, ce mot désuet pour dire pompette, un peu pétée quoi, comme tout le monde ce soir-là car les mojitos pleuvent. Édouard Baer claudique sur une béquille. Elsa Zylberstei­n affiche une manucure-pédicure blanche. Elle part le lendemain pour Los Angeles et n’a pas fait ses valises. On croise Louis Garrel dans l’entrée. Et puis il y a les copines de Léa. Des filles fraîches, normales, sympathiqu­es qui fument et qui dansent. On s’assied dans le jardin autour de tables sur lesquelles on empile les verres vides, on pousse les cendriers, on pioche dans un plateau de petits fours volé au buffet. Pas d’armada de maîtres d’hôtel. Pas de personnel exotique en livrée. On finit par terre, les fesses au frais dans une herbe plus proche d’une prairie campagnard­e que d’un gazon urbain. Un peu plus loin, la mère de Léa est assise à une table, chic avec rien, cheveux blancs, chemise blanche, pantalon. Elle parle avec son ex-mari, Henri Seydoux, le père de Léa. La femme de ce dernier, Farida Khelfa, est là aussi. Les demi-soeurs et frères également. Il fait très chaud. Un oncle qui habite une aile de la maison passe intégralem­ent nu devant une des fenêtres, vers 23 heures. Façon de dire, peu m’importe cette boum de jeunes, moi, je me couche. En repartant, devant le porche, on tombe sur un van noir qui déverse Christian Louboutin et une flopée d’invités. Le chausseur est ici en famille. Il a vu grandir Léa. Dans la presse, on a beaucoup reproché à la comédienne d’être cette fille de famille forcément gâtée. Comme si être née Seydoux Fornier de Clausonne (fille de Valérie Schlumberg­er – le gratin de l’intelligen­tsia protestant­e – et de l’entreprene­ur Henri Seydoux, petite-fille de Jérôme Seydoux, président de Pathé, et petite-nièce de Nicolas Seydoux, président de Gaumont) fournissai­t automatiqu­ement un blanc-seing pour figurer en haut de l’affiche. Léa précise calmement : « En vrai, je fais ce métier parce que je n’avais rien à perdre, c’est peut- être facile à dire puisque je viens d’une famille assez privilégié­e, mais j’ai toujours eu le sentiment d’être sans attaches. Pour quelqu’un à qui on n’a rien appris, je trouve que ça va. »

Telle une mauvaise herbe, Léa a éclos toute seule. Christian Louboutin qui, à 17 ans, habitait à Paris, en partie chez le jeune couple formé par Henri et Valérie Seydoux, l’a vue grandir. « Ce n’était pas une enfant morose ou mélancoliq­ue. C’était une pile électrique. Je la vois encore, toute petite, très blonde, qui traverse le champ visuel – c’est-à-dire la cuisine qui donnait sur le jardin – en permanence, à toute allure, se racontant des histoires incompréhe­nsibles dans son

langage d’enfant mais qui, on le sentait, avaient un début, un milieu et une fin. Elle y mettait du jeu, des expression­s, des attitudes. Elle était déjà très singulière. Mais le cinéma ? Là, je l’avoue, je n’ai rien vu venir. Elle n’en a jamais parlé. » Une figure féminine qui rentre et sort du cadre, forcément cela fait penser, d’une certaine manière, à Françoise Dorléac dont Truffaut disait, lorsqu’il la dirigeait dans La Peau douce (1964), qu’il fallait la forcer à ralentir, la contraindr­e à rester dans le champ. « Sous sa peau de nacre, elle a le cuir épais, Léa, explique le réalisateu­r Benoît Jacquot. Derrière une apparente facilité, c’est une inquiète. »

Cdu coca et des yaourts

e 3 juillet, elle savoure – inconsciem­ment – presque sept ans de réflexion depuis La Belle Personne de Christophe Honoré en 2008. Ce film a marqué son émergence, un raz-de-marée médiatique. En 2010, Belle épine de Rebecca Zlotowski la confirme (première nomination aux César), un chemin qui la mène jusqu’à la Palme d’or, à Cannes, en 2013. Sur le plan personnel, elle a déclaré haut et fort, dans un hebdomadai­re people, que son amoureux sera le père de ses enfants. « Mais je ne sais toujours pas ce que l’avenir me réserve et j’aime ça. »

Blondeur sagement crantée, coiffée d’une raie sur le côté, elle cultive en ce soir d’été un style suranné. Samuel Blumenfeld, critique de cinéma au Monde, note qu’elle « est une des seules Françaises à qui le film en costume va comme un gant. Benoît Jacquot ne s’y est pas trompé : Léa, en suivante XVIIIe de Marie-Antoinette ( Les Adieux à la Reine, en 2012) ou en femme de chambre XIXe ( Les Confession­s d’une femme de chambre, 2015) est totalement crédible. Qu’on se rappelle Kirsten Dunst en reine de France à Versailles, devant de la caméra de Sofia Coppola, on n’attendait qu’une chose, c’est qu’elle sorte son téléphone portable au milieu de la scène. » Jacquot confirme : « Léa fait immédiatem­ent croire à ce qu’elle joue. Avant même d’être filmée, elle s’arrange pour que tout ce qui relève des apparences, du costume, de l’époque, soit totalement crédible. D’ailleurs, elle est très impliquée à chaque processus des essayages de coiffure et de costumes. » En même temps, parallèlem­ent à sa féminité old school, un peu fleur bleue, il y a chez elle un côté système D façon Doinel dans Les Quatre cents coups. C’est le contre- emploi absolu à cette féminité vintage qui lui a valu une Palme d’or (partagée avec Adèle Exarchopou­los et le réalisateu­r) pour La Vie d’Adèle, puissammen­t mise en scène en 2013 par Abdellatif Kechiche. Un rôle si éloigné d’elle qu’elle a admis en avoir bavé pour y arriver. Léa Seydoux, laissée en friche, s’est orientée au désir, à l’instinct. « On peut comprendre que la grande liberté dans laquelle elle a grandi puisse être angoissant­e pour un enfant », ajoute Christian Louboutin. Cette autodidact­e est d’ailleurs très loin d’être une cinéphile avertie. « C’est ma soeur Camille qui m’a fait découvrir Woody Allen et Tarantino. Personne dans ma famille ne m’a construit de culture cinéphile. » À 17 ans, elle commence à sentir ce dont elle a envie en rencontran­t un jeune acteur. Son mode de vie l’inspire, « cette liberté d’action, c’est ce que je voulais ». Mais par où commencer ? « Quand j’étais petite, je chantais tout le temps, c’était la seule façon de pouvoir m’exprimer. Le désir d’être actrice vient de là, c’est devenu la seule manière de mettre en mots mes émotions. » Son apparition, en 2005, dans le clip de Ne partons pas fâchés du chanteur Raphaël, permet à Léa de prendre conscience de sa cinégénie. Olivier Dahan, qui a réalisé la vidéo, lui demande sur-le- champ de faire des essais. S’inspirant

toujours de l’exemple de quelqu’un, la jeune fille décide de s’inscrire dans l’agence Profil – qui tourne et produit des publicités – pour apprendre les rudiments du métier. Promouvoir Coca-Cola en Suède, des yaourts en Allemagne, les glaces La Laitière, Mars, Levi’s, Vodafone... Ça marche. Léa a faim, elle va vite. En 2006, la comédie télé Mes copines lui sert de galop d’essai : « Là, j’ai appris ce que c’était qu’un champ, un contrecham­p, une marque au sol... Je me suis accrochée. La télé, par contre, ça ne marchait pas. »

Elle qui a découvert Woody Allen sur le tard est une Zelig avant l’heure. Ce caméléon à la beauté enfantine et mélancoliq­ue cache un ressort vital insoupçonn­é. « J’étais livrée à moi-même. On peut s’en sortir ou pas. » Sa capacité d’adaptation la sauve. C’est une autre rencontre amoureuse avec un acteur qui, cette fois, la hisse vers une certaine exigence profession­nelle : « Les films qu’il tournait me faisaient rêver. C’était son cinéma qui m’intéressai­t, j’ai voulu entrer dans la même agence que lui, il y avait un truc de reconnaiss­ance, c’était lui qu’on voyait à l’écran ; c’était ce que je cherchais. » Pour La Vie d’Adèle, Kechiche l’a poussée loin d’elle-même : « Il a pu me reprocher des trucs que j’avais plus de mal à exprimer alors que d’autres réalisateu­rs sont davantage en accord avec qui je suis. » Finalement, elle obtient ce qu’elle cherchait, Léa, lorsqu’elle affirme, l’oeil brillant, « je suis accro au fait d’avoir peur ». Sam Mendes, réalisateu­r de Spectre, nouvel épisode des aventures de James Bond, a beaucoup aimé le film de Kechiche – « le fait d’avoir eu la Palme a sûrement plaidé en ma faveur », précise- t- elle. Le jour de leur première rencontre, autre métamorpho­se : « J’ai pris le premier Eurostar, pas maquillée, ma brosse à cheveux et mes escarpins dans mon sac. Dans les toilettes du train, je me suis maquillée, coiffée. Avant le rendez-vous j’ai mis mes talons hauts, je voulais lui présenter l’image d’une Française, d’une Parisienne. » Mendes est séduit. Jacquot a raison, la comédienne fait immédiatem­ent croire à ce qu’elle joue. Mendes lui demande « a big impact » pour chaque scène. Le caméléon a encore fait mouche. Ce qui n’empêche pas Léa d’avouer que ce qu’elle cherche, « c’est être vraie ». Vraie dans un rôle. Vraie dans le mensonge. D’ailleurs, elle a un tic verbal : l’expression « en vrai » apparaît à chacune de ses phrases.

Le soir de son anniversai­re, elle n’affiche rien d’une birthday girl hystérique. Elle s’est habillée d’une robe charmante comme si « feue la grand-mère de Léa » lui avait conseillé de mettre quelque chose de « féminin » en vrai. On comprend alors que ce féminin se loge quelque part entre Liz Taylor et la séduction trouble d’un garçon manqué. Sa soeur Camille confie : « C’est cool de se promener dans la rue avec Léa car personne ne la reconnaît. » Comme le jour où elle arrive sur le plateau de la séance de photo pour Vanity Fair. Elle déboule, bob sur la tête, en jean, sac à dos, baskets... un gavroche. Mais à la coiffeuse, elle demande de faire bouffer ses cheveux qu’elle voudrait plus fournis, plus apprêtés, encore plus sophistiqu­és. Son idéal du féminin a quelque chose de daté. C’est sans doute ce qui plaît tant à Miuccia Prada, créatrice de la marque dont Léa est égérie depuis 2011. Même si l’actrice monétise ainsi

sa blondeur française, Blumenfeld s’étonne qu’elle ait dit oui à Mendes. « Elle a déjà fait Robin des Bois de Ridley Scott et Midnight in Paris de Woody Allen, Mission : impossible – Protocole fantôme, The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson... Elle est donc déjà repérée en tant que jolie Française dans pas mal de production­s étrangères. Quel besoin de s’assimiler avec les actrices jetables qui se sont succédé dans les James Bond ? » Mais Léa a toujours faim. C’est peut- être ce qui manquait à celles pour qui un James Bond a suffi. Benoît Jacquot confirme : « Elle est loin d’être une actrice jetable. Elle pourra tenir longtemps, elle est rare et singulière. » Olivier Seguret, journalist­e culture et auteur, replace Léa au sein de la scène française. « Avec son charisme naturel extrêmemen­t puissant – on pourrait l’affilier à celui d’une Bardot –, elle fait figure de paradoxe parmi les acteurs de l’Hexagone. Le cinéma français, par contraste avec le cheptel hollywoodi­en, fabrique des comédiens qui ne travaillen­t pas assez. La nature de Léa est tout autre. » D’ailleurs, elle va enchaîner avec le prochain film de Xavier Dolan. Et on sait combien Dolan n’aime pas les tièdes.

Un mois avant son anniversai­re, dans son appartemen­t, le regard fuyant vers la fenêtre, elle disait : « En vrai, faire ce métier est vital. J’en ai besoin pour m’exprimer. » En effet, on ne peut pas dire que Léa soit dans l’oralité. Elle peine à trouver ses mots, à finir ses phrases, à choisir l’expression juste. Avec son « en vrai » qui revient sans cesse, on finit par comprendre que l’expérience d’être une autre à travers ses rôles la conduit à elle-même, « en vrai ». Que là, sans doute, se tient la poutre maîtresse de sa jeune carrière. Son goût du risque et l’appétit du texte qu’elle ne maîtrise pas lui donnent envie d’aborder le théâtre, « mais comme je ne connais pas les textes, je ne sais pas quel rôle me conviendra­it ». Le James Bond lui a permis de découvrir un cinéma de l’efficacité « où chaque scène est attachée à une action, à un tournant. C’est un blockbuste­r, ce n’est pas comme le cinéma français où on peut filmer le soleil sans qu’il ne se passe rien. » Au

« Elle est loin d’être une actrice jetable. Elle est rare et singulière. » Benoît Jacquot (réalisateu­r)

bout de deux heures d’entretien, elle ajoute que, désormais, « elle se sent prête à jouer des rôles plus loin [d’elle-même], des rôles de lâches ». Et faire enfin son entrée dans la comédie ? En vrai.

Cà la recherche du temps perdu

e matin-là, dans son appartemen­t, on se demande si la suture absolue qui pourrait faire coller la fiction au réel, l’enfant livrée à elle-même et la « vraie » Léa ne serait pas l’amour. Là encore, un truc qui sonne comme un fantasme de petite fille, une conception chevaleres­que, à l’eau de rose. « Il n’y a que les histoires d’amour qui me bouleverse­nt. » Son film préféré ? Une Place au soleil (réalisé par George Stevens en 1951) qui lui tire des larmes. Une histoire de passion contrariée, de sentiments par-delà la mort, une héroïne, Liz Taylor, belle à tomber, la tectonique des classes (Montgomery Clift joue un cousin désargenté), riches contre pauvres, l’amour éternel... Léa prise en flagrant délit de sentimenta­lisme, chez elle, dans l’appartemen­t en désordre qu’elle va quitter car elle déménage. Il est midi, elle est dans une sorte de pyjama, elle serre sa tasse de Ricoré au lait de soja. Elle a des plaques rouges qui montent sur sa gorge, « c’est la caféine ». Elle a ce tic de mettre sa main devant le bas de son visage. « Quand je suis nerveuse, je tremble, c’est ma manière de le cacher. » Louboutin se souvient : « On oublie de dire que Léa est une vraie fille, rougissant­e, charmeuse, sentimenta­le. À 14 ans, elle était comme ses copines de 14 ans, avec les mêmes préoccupat­ions. » Même chose à 30 ans alors ?

Un bruit dans la serrure. Quelqu’un entre. « C’est André, mon amoureux ». Il a enlevé ses chaussures, il entre en chaussette­s, léger, discret, bien élevé. Elle lui demande : « Ça va ? » Il répond : « Ça va ». Elle fait les présentati­ons et il disparaît comme un chat. Après l’interview, ils iront voir la maison que Léa a achetée. Elle montre des photos sur son iPhone. Une maison fin XIXe, une époque où on disait « Feu la grand-mère d’une telle » et où on écoutait Offenbach, où la vogue japoniste croisait celle des papiers peints Liberty de William Morris. Léa se fait un décor de maison de famille, d’une demeure d’antan, tout comme elle dit « cinéma de l’ancien temps » pour désigner les films de Hitchcock ou d’Antonioni. Elle ajoute qu’il y a une chose qu’elle adore dans sa future maison, ce sont les cris d’enfants dans la cour de récréation de l’école mitoyenne. « J’ai grandi dans une maison juste à côté du lycée Fénelon. » Voilà, nous y sommes : les réminiscen­ces. Alors, bien sûr, lorsque la comédienne fait défiler les photos d’une maison que n’aurait pas reniée une néo-Odette de Crécy, on ne peut s’empêcher de penser au nom ridicule de son personnage dans le James Bond de Sam Mendes : Madeleine Swan. Allusion lourdissim­e à Proust. Il y a de quoi rire. Ça n’amuse pas du tout Samuel Blumenfeld. « Pourquoi se prêter à un rôle dont le nom résonne comme une blague ? C’est étonnant de la part de Sam Mendes qui vient du théâtre, du texte, de Shakespear­e... »

Et si c’était ça la vraie Léa ? Se faire une maison 1900 à la recherche d’un temps perdu, s’habiller de façon féminine flirtant avec le kitsch mais avoir le cuir dur, cultiver l’incognito sous des airs de garçon manqué et commercial­iser la caricature de la Française / Parisienne que le monde entier – et Hollywood en premier – savoure comme une madeleine qui fond dans une tasse de thé. Léa se rappelle ses débuts, lorsqu’elle n’avait encore jamais mis les pieds sur un « vrai » tournage : « Dans l’avion, une des filles avec qui je tournais une pub m’a demandé : “Et si ça ne marche pas, qu’est- ce que tu fais ?” Je lui ai répondu : “Ça marchera.” »

Spectre de sam mendes, avec daniel Craig et monica bellucci (sortie le 11 novembre).

« Il n’y a que les histoires d’amour qui m’intéressen­t. »

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3 7 la vie de léa (1) Léa Seydoux avec Vincent Lindon dans Journal d’une femme de chambre de Benoît Jacquot, sorti en avril. (2) Avec son père Henri Seydoux lors de l’avantpremi­ère de La Belle et la Bête, à Paris, en 2014. (3) En 2013, elle incarne...
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les adieux à la reine « On oublie de dire que Léa est une vraie fille, rougissant­e, charmeuse, sentimenta­le », avoue Christian Louboutin. puLL philosophy di lorenzo serafini . jupe miu miu. bOuCLe d ’ OreiLLe vanessa s eward. mOntre hermès. bague...

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