Olivier
écrivain 36 ans l a toujours su qu’il ferait « quelque chose de remarquable », même si le monde des lettres lui était étranger. En janvier, cet inconnu qui noircit des pages de carnets depuis l’adolescence a soudain rejoint Guillaume Musso et Marc Levy sur le podium des meilleurs vendeurs de livres, grâce à un premier roman intitulé En attendant Bojangles. Publiée par la modeste maison bordelaise Finitude, cette fable poético- tragique autour d’une famille qui oscille entre fantaisie et folie s’est écoulée à plus de 250 000 exemplaires en France en quelques mois à peine. Dans la foulée, pas moins de trente- trois éditeurs étrangers ont racheté les droits de traduction, dont la prestigieuse maison new-yorkaise Simon & Schuster, connue pour publier Dan Brown et Hillary Clinton. « Et dire que je suis nul en anglais », s’amuse- t-il encore. Avant de rencontrer le succès planétaire, il s’était essayé à quelques métiers originaux comme cueilleur de sel et ouvreur de robinet dans un hôpital. « Il m’est arrivé de dormir dans des voitures ou des cages d’escalier, se rappelle- t-il. Pour m’en sortir, je pensais aux magnifiques poignées de portes que j’achèterais un jour pour ma villa. » Aujourd’hui, il vit dans un bel appartement de la Costa Blanca en Espagne. Encore un best- seller et la villa est à lui.