Vanity Fair (France)

Jake Bugg.

- Pierre Groppo

éfiez- vous de sa frange brune et de son air faussement boudeur. À 22 ans, Jake Bugg compte d’ores et déjà parmi les poids lourds de la relève musicale britanniqu­e. rien de surprenant à ce que les vétérans d’outre-Manche – des Stone roses à Noel gallagher – aient fondu dès ses débuts pour ce môme né près de Nottingham et élevé dans une des plus grandes cités hLM d’europe. initié à la guitare par un oncle, apprenant à jouer avec des tutos Youtube, c’est grâce à une émission de télé qu’il se fait repérer et dévoile en 2012 un premier album à son nom, n’hésitant pas à affirmer « je suis là pour res- ter » sur le titre Two Fingers. C’est chose faite avec deux albums supplément­aires – dont le récent On My One, sorti en juin – et des tournées à la pelle, de shows solo en festivals partout dans le monde. tandis que la billet- terie affiche complet à chaque fois ( comme à l’Élysée Montmartre, il y a quelques semaines), les compteurs web s’affolent : 10 millions de vues pour Broken, 13 mil- lions pour les accents folks de Lightning Bolt. Sa voix, juvénile et puissante à la fois, son registre allant de la ballade mélancoliq­ue (Someone Told Me) aux tempos galvanisan­ts ( Bitter Salt), sans hésiter à se parer récem- ment de beats electro (Gimme The Love), ont aussi sé- duit Christophe­r Bailey, directeur artistique de Burberry dont on connaît la passion pour la musique, anglaise de préférence. « Je suis fan depuis le premier moment, et je suis flatté que Jake fasse partie de la famille Burberry depuis ses débuts » , affirme celui qui l’a accueilli dans sa pépinière "Burberry acoustic" , avant de l’inviter à se produire lors du défilé londonien, en février 2016. appréciant visiblemen­t l’humour british du chanteur qui n’avait pas hésité à affirmer au mois plus tôt : « Ce qu’il y a de mieux dans les défilés de mode ? Leur brièveté. » — Telegraph, quelques

Newspapers in French

Newspapers from France