Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
« Un chantier exceptionnel dans le département »
Florent Battiston, responsable bois et chasse du secteur pour l’ONF, n’est pas peu fier de présenter le chantier de Notre-Dame-des-Anges.
Où sommes-nous ? De quelle forêt s’agit-il ? Cette forêt est composée d’un peuplement âgé de châtaigniers. Il a été parfaitement exploité jusque dans les années 1940, puis progressivement abandonné…
Pour quelles raisons ? Faute de moyens dans un premier temps puis de débouchés. Aujourd’hui, l’ONF, en partenariat avec la commune de Gonfaron, reprend le chantier, sur des parcelles victimes de dépérissement.
Quelles sont les contraintes de ce chantier ? Il est difficile d’accès car sur un relief à forte pente. Alors, nous avons importé une technique qui nous vient des Alpes. C’est d’ailleurs une première dans le département du Var. Un chantier exceptionnel, donc.
Quelle est l’ampleur du chantier ? Nous avons une quarantaine d’hectares de coupes à renouveler.
En combien de temps ? Entre trois et quatre ans, en fonction, bien entendu, des aléas, que ce soit techniques ou météorologiques.
Que va devenir le bois coupé ? Là aussi, il s’agit d’un chantier original, dans la mesure où tout ce bois-là va rester en France pour y être intégralement valorisé.
Quelles seront ses destinations ? Ce sera géré en fonction de la qualité des bois. Certains partiront dans les scieries pour être transformés en charpentes ou parquets. D’autres plus petits billots iront en Isère pour devenir des piquets de vigne. Enfin, il restera les grumes du bois énergie, destiné aux chaufferies des communes environnantes.