Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Ne pas lâcher maintenant
Les Raphaëlois poursuivent leur rythme effréné en recevant les Toulousains ce soir (20 heures) dans leur palais des sports. Un relâchement n’est toutefois pas permis
Cette fois, c’est sûr, Saint-Raphaël est passé dans une autre sphère. Celle des équipes qui jouent tous les trois jours (3,5 pour être précis), et qui ne savent plus où donner la tête avec le championnat, la coupe d’Europe, la coupe de France et la coupe de la ligue à disputer… Et à gagner dans la mesure du possible. (E Dans l’Hexagone, il n’y a tout simplement que Nantes qui peut en dire autant, le PSG étant éliminé de la coupe de France et Montpellier de la coupe de la ligue. Forcément, cette cadence a des conséquences comme l’explique l’entraîneur Joël Da Silva. « Si j’ai bien compris, on a envie d’être une équipe qui compte. Mais cela engendre des contraintes. En gagnant beaucoup de matchs, il y a derrière de la fatigue et des blessures. Cela fait partie des aléas, mais l’on l’accepte. On doit gérer au mieux l’effectif. C’est à ce moment-là où les joueurs du centre de formation doivent être prêts à pallier aux blessés ou aux méformes comme Jonathan Mapu en novembre. On tire vers le haut, et c’est ce que tout le monde souhaite ». Attention tout de même à la surchauffe. Ce soir, les Varois joueront leur dixième match depuis la reprise, le 8 février dernier.
Gérer les sautes de concentration
Une série qui a eu pour conséquence quelques bobos dans l’effectif, mais qui a aussi eu des répercussions sur le plan mental pendant les matchs. « On a des sautes de concentration. Notre défense est en place, mais on a eu des moments d’égarement comme à Aix ou Montpellier, où l’on a perdu quelques ballons en quelques minutes ».
Gommer les erreurs
Et des points précieux par la même occasion, notamment dans les Bouches-duRhône, où le SRVHB menait de quatre buts avant de concéder le nul. Ce soir, contre Toulouse, il serait donc intéressant de ne pas reproduire ces mêmes erreurs face à une formation qui possède plusieurs similitudes avec Aix, le même nombre de points en championnat, ainsi qu’une attaque percutante. Et l’on peut certainement compter sur Joël Da Silva pour mettre en garde ses joueurs, à propos de ce club qu’il connaît bien pour l’avoir entraîné de 2011 à 2014: « C’est une équipe qui est en course pour une place européenne, qui met des buts et qui produit du jeu. À l’aller on avait réussi à les contenir défensivement (victoire du SRVHB 26-24, Ndlr) ». Ce n’est sans doute pas l’affiche de l’année, ce n’est peut-être pas le match qui fait gagner un titre, mais c’est à coup sûr le genre de rencontre qui peut faire perdre beaucoup. Méfiance.