Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Des bénévoles à l’accueil, des mécènes en appui
reconnaît le président des Amis de la Verne, Michel Baudonnière. Depuis presque cinquante ans, l’association qu’il préside n’a pas fait que contribuer à la restauration d’un monument dont il ne restait quasiment que des ruines. Elle a aussi largement contribué à le faire connaître et ce sont ses bénévoles qui accueillent les 40 000 visiteurs annuels.
Un supplément de notoriété
«Ce nombre est en progrès depuis trois ans, confirme le président. Notamment grâce à la notoriété apportée par des émissions comme Les carnets de Julie et Des racines et des ailes, ou par un article dans le Figaro magazine. L’installation par la mairie de Collobrières de trois gros panneaux sur les principaux axes d’accès a aussi contribué à guider les visiteurs jusqu’ici », complète Michel Baudonnière. « Collobrières est un village attrayant pour les touristes. La Chartreuse contribue à renforcer son attrait, mais la réciproque est aussi vraie et nous pouvons toujours compter sur le soutien de madame le maire (Christine Amrane, Ndlr). Nous avons un intérêt partagé. D’ailleurs, elle dit toujours que la Chartreuse est son monument phare. » Parmi les visiteurs séduits, beaucoup de locaux qui viennent et reviennent, et puis des touristes, Français, Allemands et Belges pour l’essentiel.
Un risque d’incendie contraignant
« Il faudrait peut-être un impact plus fort sur les offices de tourisme pour augmenter encore la fréquentation, mais c’est finalement compliqué de l’envisager pour plusieurs raisons », indique Michel Créée en , l’association des Amis de la Verne compte aujourd’hui environ adhérents. Elle avait pour premier objectif de travailler à sauver un patrimoine alors en grand péril et d’y faire revenir une communauté monastique. Trois moines s’installèrent à la Chartreuse en , remplacés par des soeurs moniales en . L’association a depuis continué d’épauler la communauté dans son travail de restauration des lieux (lire page suivante). Pour cela, elle s’est souvent appuyée financièrement sur les aides de généreux mécènes. La porterie, la grange, la boulangerie, la chapelle d’adoration, le perron de l’huilerie et des remparts, le petit cloître, l’église romane, les chapelles latérales du XVIIe siècle, la cellule témoin, l’huilerie et le cellier : « Toute la partie aujourd’hui ouverte aux visiteurs a été restaurée grâce au mécénat », résume Michel Baudonnière.
Trois équipes toute l’année Deuxième objectif pour les amis de la Verne : assurer l’accueil du public. Trois équipes de bénévoles se relaient toute l’année, l’une gérant les week-ends, l’autre les semaines, et la dernière assurant les permanences estivales. Seuls jours de fermeture : le mardi (sauf en été), Noël, Pâques, Ascension, Pentecôte, Assomption et Toussaint, ainsi que tout le mois de janvier. « Les bénévoles viennent de tout le département, principalement la côte, de Toulon à Saint-Raphaël, précise Michel Baudonnière. En général, le lundi, c’est le jour des Collobriérois ! Et l’été, ce sont des gens qui viennent de Bourgogne et qui assurent l’accueil durant toute une semaine. » Tarif des visites : 6 par personne, 5 pour les groupes à partir de 10 personnes, 3 €pour les étudiants. Ouvert de 11 h à 17 h (dernier accès 16 h 30), jusqu’à 18 h (dernier accès 17 h 30) en juin, juillet et août. Pour vérifier l’accès : http://www.var.gouv.fr/acces-aux-massifs-forestiersdu-var