Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Les défenseurs des droits, des bénévoles à l’écoute
Discrimination, difficultés avec une administration, droits de l’enfant : ils sont sept délégués du défenseur des droits à s’activer pour trouver des solutions, en général à l’amiable
Ils sont parfois la dernière chance pour ceux qui pensent avoir tout tenté. Face à des administrations qui font (parfois) la sourde oreille, ils sont désormais sept délégués du Défenseur des droits dans le département du Var à être à l’écoute des citoyens perdus dans les méandres des procédures. Fort de leurs expériences professionnelles (éducation, gendarmerie...), ces femmes et ces hommes oeuvrent bénévolement pour débloquer des situations qui, jusqu’alors, apparaissaient inextricables.
dossiers en
Vous rencontrez des difficultés dans vos relations avec les services publics? Vous estimez être victime de discrimination? Les droits d’un enfant ne sont pas respectés ? Les délégués départementaux sont là pour prendre connaissance de la situation et y apporter des réponses. « On nous dit souvent : Vous ne pouvez rien faire, car j’ai tout fait, indique Georges Burger, délégué détaché sur le secteur Toulon (préfecture du Var). Nous parvenons bien souvent à trouver des solutions à l’amiable ». L’an dernier, 1 500 demandes ont ainsi été enregistrées par les délégués du Défenseur des droits lors des permanences qu’ils assurent dans le Var.
Trouver une solution à l’amiable
Déblocage de dossier de retraite, inscription d’un enfant en milieu scolaire, mais aussi discriminations au travail, RSA, allocation adulte handicapé… : les dossiers sont pris en charge jusqu’à trouver la meilleure issue possible. « Frapper à la porte d’un délégué n’est pas s’engager dans une procédure judiciaire. Notre objectif est de prendre connaissance de la situation pour trouver une solution amiable et, plus rarement, d’engager une procédure contentieuse ». Ce réseau de proximité au service public a un leitmotiv : ne pas laisser partir un citoyen sans réponse. « Personne ne doit être laissé dans une voie sans issue», commente Alain Faye (La Seyne). Parfois, il suffit d’un rien, d’un contact téléphonique pour qu’une situation administrative se débloque, pour qu’une discrimination cesse. Les délégués se font la voix de ceux qui n’arrivent pas à se faire entendre.