« Sur le terrain, je serai Français »

Arrivé à Saint-Raphaël en , le pivot danois ( sélections) Alexander Lynggaard ne cachait pas hier son bonheur de retrouver son pays. Même s’il le promet, dès le coup de sifflet, il jouera pour la France. Alexander, ça doit être particulier pour vous cette rencontre, non ? Je me souviens avoir suivi le tirage au sort de la coupe EHF en direct sur le site de la Fédération européenne de handball et quand j’ai vu GOG, j’étais super heureux. Vous savez, il y aura ma famille en tribune, je vais revoir des amis, des joueurs que je connais. Mais on doit gagner, alors une fois sur le terrain, je serai Français. Je vais jouer pour la France.

Cette France où vous évoluez depuis quatre saisons maintenant. Avec du recul, la pratique du handball vous semble-t-elle différente dans les deux championnats ? Avant le match aller, Claude Onesta nous confiait que le handball danois était très spécifique… C’est vrai, le handball danois, c’est une école de passes. C’est un jeu plus construit, avec une circulation de balle souvent plus latérale qu’en France. Le jeu est plus direct en France. Au Danemark, on n’a pas les mêmes talents individuels que chez vous, donc on joue plus sur le collectif.

C’est aussi le jeu de cette équipe de GOG ? C’est moins vrai pour GOG. C’est une équipe un peu à part dans le paysage danois. Elle est réputée pour jouer très vite et plutôt en contreattaque. Les attaquants tentent beaucoup et se foutent de faire un / au tir.

C’est aussi un club formateur par lequel est notamment passée la star du handball danois, Mikkel Hansen… C’est une école de handball réputée. Ils ont beaucoup de jeunes joueurs et font avec, car ils ont moins de moyens que par le passé. Avant, c’était un grand club.

(Photo M. J.) Alexander Lynggaard jouera devant sa famille.