Plein soleil

Depuis 2015, quatre parcs photovoltaïques, implantés sur deux domaines, produisent en moyenne, par an, l’équivalent de la consommation de 43 000 habitants, hors chauffage

Vues du ciel, les installations se succèdent « comme un chapelet sur une colonne vertébrale » ou « un collier de perles». Les qualificatifs sont métaphoriques pour décrire l’implantation de quatre parcs photovoltaïques – composés de douze entités () – sur les domaines Les Terres de Saint-Hilaire et Des Selves. Une impression d’îlots étincelants, petits et grands, dans une mer verte. Plus concrètement, une répartition étudiée pour éviter un effet de masse de   panneaux de , m, disposés sur  ha. La commune d’Ollières est, ainsi, bien dotée dans le secteur de l’énergie renouvelable. Depuis le printemps , ces quatre centrales solaires construites, donc, sur le domaine privé par la société Solairedirect groupe Engie, affichent une importante source de production électrique. Leur puissance installée totale est de  MW. «Cette capacité est la plus importante dans le Var », précise Thierry Lepercq, président de Solairedirect Engie et directeur général adjoint de Engie en charge de la recherche, technologie et innovation. Elle représente moins de  % sur le total de la production installée en France. Ainsi, sur le territoire communal sont produits en moyenne par an  GWh. Soit l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de  habitants (hors chauffage). De l’énergie à revendre et une volonté, donc, de ne pas trop affecter l’environnement. « Toute la démarche a consisté à travailler sur une intégration paysagère. Ce n’est pas un parc, mais plusieurs installations, qui épousent assez naturellement la courbe du terrain. Et qui in fine, se trouvent bien dans cet espace. »

1. Trois parcs sont divisés en plusieurs parcelles. Chacune est indépendamment délimitée par une clôture. Jeanine d’Andréa, maire d’Ollières : « Lorsque ce projet a été initié en , notre souhait était de nous inscrire dans le développement des énergies renouvelables sur notre territoire. Un souhait ambitieux pour notre commune de  habitants. Le second préalable était de respecter les enjeux environnementaux, l’intégration dans le paysage en n’apportant pas de nuisances, notamment visuelles. Notre partenariat de confiance et de long terme avec Solairedirect a permis de mener avec succès ces installations. Notre choix politique s’est aussi inscrit dans le cadre d’une production électrique locale d’origine renouvelable afin d’alimenter le bassin de vie maximinois en profonde mutation économique et démographique. Un parc qui utilise le soleil de notre belle Provence sans la dénaturer et en contribuant à alimenter le territoire en électricité, telle était notre ambition. »

Thierry Lepercq, président de Solairedirect groupe Engie et directeur général adjoint de Engie en charge de la recherche, technologie et innovation : « C’est un projet de longue haleine. Il a tout de suite été vu dans une logique paysagère. Le chemin a été long depuis  parce qu’il a fallu modifier le document d’urbanisme, oeuvrer avec les parties prenantes comme les associations, travailler sur certaines espèces animales comme les chiroptères. Il fallait faire en sorte que ce projet soit exemplaire en termes environnemental et d’adhésion. C’est un peu notre marque de fabrique. Nous prenons le temps pour créer du consensus. Pour que le design des installations réponde à toutes les questions, les objections. Notre volonté est de faire en sorte que le travail soit fait de telle manière qu’il n’y ait pas de passage en force, de conflit. C’est un vrai projet de territoire ».

Quatre parcs accueillant au total   panneaux produisent, par an, l’équivalent de la consommation électrique de   habitants hors chauffage.

Les quatre parcs – Suei Blanc, Tourettes, Châteausolar et Soléol – ont pris leur quartier dès  sur deux domaines Les

Romain Verron, re res chez Solairedir ry Lepercq, préside