Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

«Jouer des deux façons»

- PROPOS RECUEILLIS PAR AURÉLIEN RUESTERHOL­Z

À l’approche du choc Toulon - Sporting Paris (dimanche, 14 h au palais des sports, diffusé sur Canal+ Sport), le coach varois Lluis Bernat Molina préparait, hier après-midi, la séance vidéo pour ses protégés. Entre deux montages, le Catalan a accepté de dévoiler ses principes de jeu.

Au début de la saison, vous adoptiez beaucoup un jeu de possession... J’aime que mon équipe contrôle le rythme. Pour ça, il est important d’avoir la possession. En plus, je suis convaincu qu’avec la possession dans le futsal, la défense adverse fait plus d’erreurs. Puis vous avez commencé à varier avec du jeu long... Surtout si l’équipe adverse vient nous presser, on a travaillé. Après, même si l’on est pressé près de notre surface, on ne panique pas et on peut faire tourner. L’arrivée de Jhow était dans l’optique d’allonger ? On savait qu’il nous permettrai­t d’avoir un jeu direct. Mais il n’y a pas que lui. Rafa est aussi dans ce profil. Busquets également, avec sa grande qualité de passes. Vini, Auclaire ou Thiago sont plutôt des joueurs pour faire tourner la balle et bougent bien sans ballon. Saul va beaucoup chercher les appels dans le dos des défenseurs. L’idée, c’était de mélanger, de réussir à jouer des deux façons. Quelles inspiratio­ns ? Dans la philosophi­e, c’est plutôt le Barça. C’est vrai aussi que j’ai toujours aimé le jeu direct du Real. Ce n’est pas facile et quand tu le fais bien, c’est très difficile de défendre. J’aime bien le mélange des deux. Le futsal, c’est comme un jeu d’échec, tu dois changer plusieurs fois ta façon de jouer. C’est la grosse différence avec le foot à , où tu vas chercher un modèle pour  minutes. Un Catalan qui apprécie le Real Madrid ? En fait, je suis pour le Real, mais beaucoup de personnes ne comprennen­t pas car j’étais souvent au Camp Nou. Le Barça est ma deuxième équipe, mais lors d’un Clasico, je préfère le Real. Le truc, c’est que j’aime le foot, c’est ma passion. Je m’amuse en regardant un match. Au futsal, je suis pour le Barça. Depuis toujours, je suis socios du Barça. Mes deux frères et mon père sont pour eux, et moi pour le Real. Si on était tous pour les Catalans, il n’y aurait pas d’émotions (rires). Mais je ne vais pas me fâcher si les Barcelonai­s gagnent.

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