Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Si près du but...

Malgré une incroyable remontée en seconde période, Saint-Raphaël s’est incliné en demi-finale, hier soir au buzzer face au PSG (32-31). Rageant

- THOMAS LOISEL

C’était il y a un peu plus de trois ans, désormais, quand SaintRapha­ël avait éliminé le PSG en demi-finale de cette compétitio­n aux jets de sept mètres (47-46). Le temps est passé et le PSG est devenu un grand d’Europe, terrassant tous ses adversaire­s sur la scène hexagonale, hormis sa bête noire Montpellie­r. Les Varois qui, peu à peu, grandissen­t sur cet échiquier national n’ont pas été loin de récidiver, s’inclinant sur un ultime tir de Mikkel Hansen. La troupe de Joël Da Silva se tirait pourtant une balle dans le pied toute seule en ratant complèteme­nt son début de match. Six pertes de balle, ajoutées à un show d’Omeyer d’entrée de jeu constituai­ent déjà un débours conséquent (1-7, 10e). Mais heureuseme­nt, le SRVHB compte dans ses rangs des joueurs d’expérience­s comme Dipanda et Krantz pour remettre à flot sa formation (4-7, 14e). Ce retard sera le fil rouge de la rencontre, où SaintRapha­ël puisait sur la réussite de Sarmiento pour s’accrocher aux basques des Parisiens (7-10, 19e). Ces derniers, toujours à la recherche d’un succès dans cette compétitio­n, mettaient les bouchées doubles à l’instar de Gensheimer pour valider leur domination offensive (9-14, 25e).

Proche d’un comeback retentissa­nt

Dans la lignée d’un succès référence, comme l’a martelé l’entraîneur Joël Da Silva face à Berlin, Saint-Raphaël jouait juste et sans complexe, et, par deux fois, le jeune Arthur Vigneron confirmait le regain de forme des siens (14-16, 28e). Mais les difficulté­s à contenir les ailiers parisiens se confirmaie­nt dans la foulée, portant à -4 le débours à mi-parcours (14-18, 30e) À force de devoir courir derrière le score, la formation varoise s’essoufflai­t dès les prémices de la seconde période, où elle ne trouvait pas les solutions pour contrecarr­er les plans des Parisiens (17-23, 37e). Si les Raphaëlois avaient le mérite de s’accrocher (2024, 42e), ils ne parvenaien­t pas à se rapprocher davantage du PSG, qui, avec autorité, menait le bal (21-27, 46e). Alors que les dés semblaient jetés à l’approche du money-time (23-29, 50e), Saint-Raphaël se redonnait, contre toute attente, des espoirs de faire tomber l’armada parisienne, quand Lynggaard et Caucheteux ramenaient les siens à une longueur (29-30, 53e). Dans une fin de match complèteme­nt folle, où les Varois pensaient bien tenir la prolongati­on par Caucheteux à quatre secondes de la fin (31-31, 59e), un tir au buzzer d’Hansen ruinait leurs espoirs.

 ?? (Photos Michel Johner) ?? Auteurs d’une superbe remontée, Lynggaard et les Raphaëlois ont bien failli créer l’exploit.
(Photos Michel Johner) Auteurs d’une superbe remontée, Lynggaard et les Raphaëlois ont bien failli créer l’exploit.
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