Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
KTM Super Adventure S : vite et loin
Aussi à l’aise sur le ruban autoroutier que sur les petites départementales tortueuses, la nouvelle KTM 1290 Super Adventure S est présentée ce week-end au Salon de la Moto Nice-Matin
Depuis 15 ans, le scooter sportif de Yamaha figure toujours dans le top dix des ventes de deux-roues. Un succès que ses concurrents plus puissants, comme le BWM C650 Sport, n’ont jamais égalé. Pour garder la main et s’assurer les suffrages des cadres en recherche de statut, de confort et d’aspects pratiques, la sixième génération de TMAX revoit son style, plus en rondeurs. Sa partie arrière élargie libère davantage d’espace sous la selle pour loger un gros casque, voire deux demi jets. L’équipement est revu à la hausse avec une clé main-libre et un antipatinage électronique de série. La gamme comprend désormais deux autres finitions. La version intermédiaire SX dispose d’un accélérateur paramétrable sur deux mode (T ou S) ainsi qu’une balise GSP intégrée pour pouvoir tracer son scooter avec son Smartphone (via un abonnement à environ 70 euros par an). Le haut de gamme DX ajoute une bulle électrique, un régulateur de vitesse ainsi qu’une selle et des poignées chauffantes. Il est en outre possible d’opter pour un blouson airbag Dainese communiquant avec le scooter, en accessoire. Les modèles SX et DX profitent de plastiques au traitement plus soigné, mais les matériaux reste rigides et les nombreuses vis apparentes nuisent à la qualité perçue. Au guidon, le TMAX procure toujours autant de plaisir. Même si son nouveau bras oscillant allongé de 40 mm n’améliore pas son ample rayon de braquage, le TMAX reste très agile, tout en offrant davantage de stabilité à haute vitesse. Le moteur bicylindre n’a pas souffert du passage aux normes Euro4 et repose sur un châssis allégé de 9 kg, pour assurer de meilleurs accélération tout en réduisant la consommation. Lors de notre essai, nous avons relevé 4,7 l/100 km de moyenne. Le TMAX a également soigné son confort grâce à un nouvel amortisseur arrière et une selle plus large. Mais cette dernière nécessite d’écarter les jambes et empêche les conducteurs de moins de 1,75 m de poser le pied à plat au sol. Les tarifs sont aussi trop haut perchés.