Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Une journée en campagne
HOLLANDE DÉNONCE LE « SIMPLISME » DE MÉLENCHON
François Hollande estime que Jean-Luc Mélenchon « a des facilités qui quelquefois tombent dans le simplisme », évoquant en particulier ses positions sur la Syrie, la Russie, l’Otan et l’Union européenne, dans un entretien diffusé hier soir sur France . « Jean-Luc Mélenchon, il ne représente pas la gauche que je considère comme celle qui permet de gouverner, et il a des facilités qui quelquefois tombent dans le simplisme. On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de responsabilité dans les massacres chimiques en Syrie. On ne peut pas considérer que Poutine peut faire n’importe quoi. On ne peut pas sortir de l’OTAN sans que ça ait des conséquences, on ne peut pas mettre en cause ce qui a été la grande construction européenne et surtout quand on se réclame de François Mitterrand », a énuméré le chef de l’État.
MACRON A AVOUÉ NE PAS TOUT SAISIR DE SON DISCOURS
Il aime ponctuer ses discours de grandes envolées lyriques. Mais là, Emmanuel Macron n’a pas compris son propre discours. Celui-ci avait été rédigé pour le candidat du mouvement En marche ! sur le thème de l’enseignement supérieur. Vendredi, lors d’un déplacement en Isère, il a donc commenté en direct ce texte : « Je suis tout à fait favorable à ce qu’on construise de nouveaux modèles de gouvernance. Ces nouveaux modèles pourront être mis en place à l’initiative des acteurs eux-mêmes et assureront une plus grande souplesse », là il s’arrête. Avant de glisser : « Je vous lis ce qu’on a m’amis» . Et de poursuivre : « Initialement je n’ai pas compris cette phrase. Moi, la relation que je veux instaurer avec vous, c’est plutôt une relation de clarté pour qu’on puisse agir efficacement ». Avec cet aveu, Emmanuel Macron aura au moins réussi à faire rire la salle.