Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

À Brignoles,  cavaliers ont participé au concours régional de saut d’obstacles

- VICTOR TILLET

Douze barres, une piste, et un chronomètr­e. Voila ce qui attendait les 150 cavaliers venus s’affronter sur le concours régional de saut d’obstacle organisé aux Écuries de la renarde, à Brignoles. Une des compétitio­ns qualificat­ives pour les championna­ts de France en juillet. Au programme, plusieurs courses avaient lieu, se différenci­ant par la hauteur des barres d’obstacles à franchir, allant aujourd’hui de 65 cm à 1m15, sous peine de pénalité s’ajoutant au temps pour réaliser le parcours. Des courses qui donnaient lieu à un classement où filles et garçons étaient mélangés, et ce sans limite d’âge. Deux conditions devaient être réunies pour participer : être licencié à la Fédération française d’équitation, et avoir son galop 3, diplôme fédéral attestant du niveau du cavalier. Pour Mathieu Rondeau, responsabl­e des Écuries de la renarde, organiser ces concours demeure un plaisir : « Nous avons la chance d’avoir une belle carrière ici. Cela permet de développer l’activité. C’est un bonheur de recevoir ces événements, qui sont l’occasion de diffuser de belles valeurs à nos

jeunes cavaliers ». Sur ce concours, les cavaliers étaient en effet majoritair­ement très jeunes, mais ne manquaient pas moins d’audace pour se confronter à la difficulté des parcours.

« Un sport qui se démocratis­e »

Parfois pointée du doigt pour l’investisse­ment qu’elle nécessite, l’équitation s’ouvre petit à petit au grand public pour Mathieu Rondeau : « Sur notre carrière, nous avons progressiv­ement diminué le prix des cours. Tout est également mis à dispositio­n des cavaliers pour le matériel et les chevaux. Seuls le pantalon et la bombe sont à leurs frais ». L’activité n’est également pas réservée aux filles, qui bien que majoritair­es dans les clubs, sont rejointes par

des garçons : « C’est vrai qu’il y a plus de filles encore aujourd’hui. Cela s’explique par leur capacité à surmonter l’échec avec le rapport à l’animal très fort qu’elles arrivent à créer, que l’on retrouve moins chez les garçons », explique Mathieu Rondeau. Le responsabl­e des Écuries de la renarde invoque également le succès de l’équitation française lors des derniers Jeux olympiques à Rio, qui «a

contribué à donner une belle visibilité

à l’équitation ». Tout en rappelant cependant que l’activité « nécessite des coûts d’entretien et d’équipement qui font que l’on ne pourra jamais pratiquer des tarifs

comme en athlétisme ». Au vu de la bonne participat­ion lors du concours d’hier, l’équitation semble tout de même promise à un succès grandissan­t.

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(Photos Valérie Le Parc) Au fil des courses, la difficulté était croissante pour le franchisse­ment des barres, qui allaient de  cm à m.
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Lors de la préparatio­n et après le concours, la relation de confiance et d’amitié entre le cheval et son cavalier est primordial­e à entretenir.
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Astrid,  ans, cavalière des Écuries de la renarde, a remporté deux médailles de bronze.

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