Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Salliot a choisi sa voix

- RECUEILLI PAR CH.D.

Ce type a un boulot formidable. Dix-huit semaines par an, Eric Salliot, la voix du tennis sur RMC, est payé pour regarder des matchs de tennis. Son bureau à lui, c’est Flushing Meadow, Melbourne, Roland-Garros, Wimbledon, Monte-Carlo, Rome et j’en passe ! On l’a donc invité à vous servir ses meilleures balles. Ou plutôt anecdotes.

Eric, votre parcours en deux mots ? En fait j’ai commencé dans la presse écrite, à France Soir. Et puis le journal a été vendu, j’ai pris ma clause de cession et j’ai travaillé en free-lance (indépendan­t, ndlr) jusqu’à ce que RMC vienne me chercher.

Combien avez-vous de matchs ou de tournois ‘‘au compteur’’ ? Je ne sais pas vraiment... Mon premier tournoi pour RMC, c’est Wimbledon en . Je pars dix-huit semaines par an, pour faire notamment les quatre Grand Chelem, et MonteCarlo, Rome, Madrid, plus tous les tournois français.

Votre meilleur moment ? Malmö en  en Coupe Davis. J’étais tout au bord du court et quand Boetsch gagne le dernier point contre Kulti pour décrocher la coupe, je revois encore son regard : magique.

Votre meilleur coup ? Le truc donc je suis le plus fier, c’est lorsque j’ai sorti la signature de Noah. J’allais à Roland-Garros pour voir Victor Pecci et je tombe sur Gachassin (ex-président de la FFT, ndlr). On ne savait pas si Noah allait resigner... Je demande à Gachassin et il me dit : « C’est fait ». J’ai appelé tout de suite la radio. Un bon petit scoop.

Clément me dit : « Je ne sais pas ce qui me retient de te casser la figure »

Une gaffe que vous ayez commise à l’antenne ? Une fois, ici à Monte-Carlo. Arnaud Clément me dit : « Toi, il faut que j’te parle... On m’a dit qu’à l’antenne, tu as balancé que j’ai fréquenté une boîte assez connue à Moscou (le tournoi précédent). Je ne sais pas ce qui me retient de te casser la gueule ! Retrouve la bande ! » Du coup j’ai retrouvé la bande et j’étais soulagé car c’est Julien Benneteau qui était en voiture, qui avait mal entendu et qui avait colporté ça à Clément...

« Les filles sont très susceptibl­es... »

Les relations sont moins conflictue­lles avec les joueuses ? Justement non ! Elles sont beaucoup plus ‘‘pestouille­s’’, très susceptibl­es et j’ai des relations assez tendues. Par exemple, les ‘‘conf’’ de presse avec Mladenovic sont ‘‘sportives’’...

Le joueur le plus sympa ? J’ai vu débuter Gasquet ici, j’ai suivi toute sa carrière, c’est un mec que j’adore.

On peut être pote avec les joueurs ? Non, moi je ne préfère pas. Je n’ai jamais bu un verre. C’est arrivé en Coupe Davis, lors de la soirée de clôture où les mecs se lâchent un peu, mais en tournoi non.

La différence entre les Français et les étrangers ? Moi ce qui m’a toujours épaté, c’est la disponibil­ité de Federer. Quand il a gagné l’Australie, il donne au moins deux heures aux médias, en trois langues !

« Avec Paire, il peut se passer quelque chose à tout moment »

Le plus fou que vous ayez croisé ? Ah, Benoît Paire il est pas mal, je crois (rires) ! Il ne faut pas rater une ‘‘conf’’ de lui, il peut se passer quelque chose à tout moment...

Les histoires de fesses, d’alcool, de fête, vous, les ‘‘routiers’’ du circuit, vous y avez accès, non ? Oui bien sûr... Mais je ne vais rien vous dire. Parce que c’est invérifiab­le (rires) ! Photos : Jean-François OTTONELLO Ben non, Cristina Cordula n’a pas vu jouer Andy Murray. Il n’était pas au programme. Mais avant de déjeuner chez Façonnable avec son compagnon, Frédéric Cassin, Cristina, hé ben elle a joué à son tour la groupie : elle s’est fait un joli selfie avec Stan Wawrinka. Pas sûr cela dit qu’il l’ait reconnue. En Suisse, ils aiment aussi le shopping, mais ils n’ont pas encore Cristina à la télé... Mais oui, c’est bien Myriam Lamare, là, en costume noir et oreillette. L’ex-championne du monde de boxe, officie cette semaine à Monte-Carlo. « J’ai fait Roland-Garros l’an passé et là, j’ai envoyé une candidatur­e spontanée, on m’a retenue. Je m’occupe de la protection des joueurs. » Avec Myriam, mieux vaut prendre des gants pour approcher les stars de l’ATP.

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