Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Un objectif réaliste ?
Actuellement quatrième du championnat, à égalité de points avec Montpellier, Saint-Raphaël possède quatre journées pour monter sur le podium
L’objectif est annoncé. Il est clair : Saint-Raphaël veut terminer sur le podium du championnat de France. Une place de troisième qui serait certes honorifique en vue d’une qualification pour la coupe d’Europe (lire ci-dessous), mais qui aurait sacrément de la gueule au milieu des mastodontes que sont Paris, Nantes et Montpellier, une saison après avoir terminé deuxième. Actuellement à égalité de points avec Montpellier, mais avec une moins bonne différence de buts particulière, les Varois ont encore quatre matchs à disputer pour arriver à leur fin.
Saint-Raphaël au sommet de sa forme
Et les raisons d’y croire sont nombreuses. Le SRVHB n’a jamais paru aussi fort qu’en cette fin de saison. Tous les voyants sont au vert: le groupe est au complet et le calendrier s’est quelque peu allégé depuis trois semaines. Physiquement au top, les Varois récitent leur handball face à des adversaires qui, de leur côté, jouent leur survie en Lidl Starligue. Saran en a d’ailleurs fait les frais la semaine dernière en encaissant 44 buts! Avanthier, c’est Créteil qui a subi la force de frappe d’Aurélien Abily et de ses coéquipiers. Dans le Val-de-Marne, le SRVHB a réalisé une entame de match parfaite en menant 17-8 après 20 minutes, avant de s’imposer (3731). De plus, le danger vient de partout. Quand ce ne sont pas les ailiers Caucheteux ou Jurka qui réalisent un festival à Saran (respectivement 17 et 5 buts), ce sont les arrières Simicu et Dipanda (5 buts chacun), ou encore le pivot Karalek (6 buts), qui régalent à Créteil. Sans parler des gardiens Djukanovic ou Popescu, qui se tirent la bourre dans les buts. Actuellement en position de chasseur, Saint-Raphaël est à l’affût du moindre faux pas du MHB. Sans pression.
...et Montpellier aussi
Mais il ne va pas être aisé d’aller chercher cette équipe de Montpellier. Cela semble même être plutôt compliqué au vu de la forme actuelle des Héraultais. La troupe de Patrice Canayer balaie tout sur son passage en ce moment. Même Kielce, vainqueur de la Ligue des Champions la saison passée, n’a pas résisté en huitième de finale de la prestigieuse coupe d’Europe. Puis, lors du derby face à Nîmes, le MHB a fait voler en éclat le voisin gardois, chez lui (3421). C’est simple, depuis le 1er mars, il n’y a que le PSG qui a pris le dessus sur cette formation héraultaise, d’un petit but (33-34), en championnat. Une vraie démonstration de puissance de la part de Montpellier, qui dispose, de surcroît, d’un calendrier en championnat légèrement favorable (voir ci-dessous) .Si les Raphaëlois ont le privilège de recevoir trois fois lors des quatre derniers matchs, ils vont devoir se coltiner deux prétendants au titre (Paris et Nantes) et se rapprocher du sans-faute pour espérer passer devant un MHB qui n’aura qu’un match délicat à gérer, à Nantes. L’objectif est difficile, mais pas impossible à atteindre.