Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Contrat de présence postale : obligation de concertati­on avec les élus

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La direction de La Poste réfute les accusation­s de recherche de la rentabilit­é à tout prix.

« L’idée n’est pas que de faire du chiffre. Notre point fort, par rapport à nos concurrent­s, notamment sur la livraison de colis ou le service bancaire, c’est le maillage historique du territoire. Les activités évoluent, le volume de courrier diminue, mais nous avons tout intérêt à maintenir une présence là où nos clients ont besoin de services. » Ainsi, lorsque l’entreprise envisage de transforme­r un bureau parce que l’activité au guichet ne justifie plus une ouverture complète, elle considère les paramètres humains et pratiques : situation des agents, état des bâtiments... « On ne va pas moderniser un bureau qui ne reçoit plus personne, mais on peut tout à fait penser que sa présence reste nécessaire sous une autre forme. » Quatre scénarios sont prédéfinis (lire ci-dessous). Le Contrat de présence postale impose à La Poste de mettre en place une concertati­on avec les élus locaux, en lien avec la Commission départemen­tale de présence postale territoria­le (CDPPT, lire ci-dessous). « Si on veut changer de statut, on doit obtenir une validation du maire, qui a entre deux et trois mois pour se prononcer sur les propositio­ns que nous lui faisons. S’il s’y oppose, nous mettons en place le premier scénario. C’est souvent une solution temporaire, qui permet d’affiner une seconde propositio­n plus satisfaisa­nte. »

1. Qui lie l’État, l’Associatio­n des maires de France (AMF), les intercommu­nalités et La Poste.

Notre point fort, par rapport à nos concurrent­s, c’est le maillage historique du territoire. Nous avons tout intérêt à maintenir une présence là où nos clients ont besoin de services. ” La direction de La Poste

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