Des duels à la pelle

Elles ne l’exercent peut-être pas avec la même efficacité, mais les deux équipes proposent un handball similaire. La confrontation ne sera belle que si les Toulonnaises parviennent à élever d’un cran leur niveau.

Demi-centres

Laurène Catani et Stine Oftedal sont deux joueuses de petite taille qui savent mettre du rythme. Si la Varoise souffre encore de la comparaison avec la championne du monde norvégienne, « elle n’a jamais fait de mauvais match contre Issy-Paris », approuve son coach. Catani a sans doute beaucoup observé la façon de jouer d’Oftedal, souvent comparée à un accélérateur de particules. À elle de freiner les ardeurs de la Parisienne.

Arrières

Olivera Jurisic et Lois Abbingh font partie des meilleures arrières gauches du championnat. « Ce sont deux belles shooteuses, élancées, élégantes et qui sentent bien le hand », explique Vincent. Si la Danoise du TSCV souffre encore du genou, elle est capable de faire des dégâts. Moins que la Néerlandaise d’Issy-Paris, troisième meilleure scoreuse de D1 (108 buts). Celle-ci devra toutefois se coltiner ses partenaires en sélection, Sanne van Olphen et Jessy Kramer.

Gardiennes

Six mois après, Alexandra Bettacchini a effectué son retour à la compétition, mercredi à Metz, avec 10 arrêts (à 38 %). La gardienne saintcyrienne aura une homologue de choix ce soir. La Norvégienne Silje Solberg totalise en effet le plus grand nombre de parades effectuées cette saison (265) en D1. « Elle a fait une bonne rentrée, note Thierry Vincent. On a la titulaire de l’équipe du Var contre la championne du monde en titre ! » Ça promet.