Les écoliers de René-Char ont planté un cerisier

Comme elle le fait chaque année, la Confrérie de la cerise précoce du Luc s’adresse aux écoliers pour leur faire découvrir un aspect économique du patrimoine local, aujourd’hui disparu : la culture et l’exploitation des champs de cerisiers de la variété Précoce du Luc. Elle faisait la renommée de nos terroirs jusque dans les années 1960. Une variété de cerises qui a été détrônée par d’autres, plus grosses et plus attirantes, produites dans tout le sud de l’Europe. En délégation, en tenue d’apparat, les membres de la confrérie ont rendu visite aux élèves de la classe de CE1 et CE2 de Corinne Ansanay-Alex de l’école René-Char puis à l’école Jean-Jaurès. En présence du directeur, Jean Devart, et du pépiniériste du Val, Yannick Bernard, la présidente de la confrérie, Nadine Viel, a rappelé le rôle de l’association « pour la promotion et la conservation de cette variété de cerises sur le sol lucois ».

Cerisier bichonné

Puis, Yannick Bernard a fait une démonstration de greffage des cerisiers « afin de perpétuer la variété à l’identique ». Enfin, Nadine Viel a insisté « sur une confrérie à l’écoute des projets scolaires, et notamment la création par les élèves d’un jardin de Perséphone (1) au sein de l’école René-Char », dans lequel a été planté un magnifique cerisier Précoce du Luc qui, en attendant de déguster les excellentes cerises, sera protégé, soigné, bichonné par les élèves qui se succéderont dans cette école.

C. A. 1. Perséphone, déesse dans la mythologie grecque, fille de Zeus, était, entre autres, associée au retour de la végétation lors du printemps.

(Photo C.A.) La Confrérie de la cerise précoce du Luc est venue à la rencontre des écoliers de René-Char.