Les Hyérois n’ont pas trouvé la clé

Déjà battu à l’aller à Colomiers, le Hyères FC a trouvé sa bête noire à défaut de trouver la faille, hier, lors d’un triste 0-0. D’entrée, Colomiers, bien en place, fait parler sa qualité technique et la vitesse de son trio offensif Coffi-Fichten-Misere. Plus présents dans les duels, les visiteurs signent la première occasion digne de ce nom avec une frappe pure de Ventrice de 20 mètres, qui rase le poteau de Manero (15e). Cette action réveille un HFC jusque-là ronronnant. Et après une belle action collective, Brun côté droit repique sur son pied gauche, mais son tir est trop écrasé pour Goryl (16e). Il y a enfin un peu de rythme dans cette partie. Un centre de Lafarge arrive sur la tête d’Orsattoni au deuxième poteau, qui remise pour Brun, dont le ciseau passe au-dessus (23e). Un éclair dans la grisaille cependant, car le match retombe dans ses travers avec un déficit énorme dans la dernière passe, d’un côté comme de l’autre, et quelques mauvais choix. Beaucoup de fautes aussi...

Aléo expulsé

Ouchmid obtient un coup franc à la limite de la surface, mais la frappe d’Orsattoni n’est pas assez appuyée : Goryl la capte sans problème (43e). À la reprise, le Hyères FC hausse le ton. Sur une récupération haute, les attaquants ont un 3 contre 2 à jouer, mais Ouchmid, pas assez bien servi, échoue du gauche sur le gardien héraultais (47e). Un puissant coup franc de Decugis rapproche le danger sur les buts visiteurs (52e). Et Orsattoni dévisse un tir en bonne position (54e). Colomiers ressort la tête de l’eau via un tir de Coffi que bloque Manero (56e). La partie se tend, et Aléo est expulsé après un second avertissement sévère (70e). Malgré la bonne entrée de Corominas, Colomiers ne profite pas de son avantage numérique. C’est même Ouchmid, servi par Mara, qui sollicite Goryl (85e). Néanmoins, sur un contre rapide, Degbo côté gauche fixe Blanc et déclenche une frappe puissante mais trop croisée (87e). C’est fini. 0-0 et ça ne méritait guère mieux ....

(Photo Frank Muller) Malgré quelques escarmouches, les Hyérois (ici Orsattoni) et Colomiers ont été les acteurs d’un bien triste -.