Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Une fête de l’olive dans la plus pure tradition provençale
En organisant la 21e Fête de l’olive, l’association Culture et Loisirs a voulu rendre hommage, cette année encore, au fruit emblématique de la culture méditerranéenne. Importante source de revenus depuis l’Antiquité grecque et romaine, l’olive est cultivée en Provence depuis le IVe siècle avant notre ère. C’est une richesse naturelle qui, avec la vigne, caractérise la civilisation méditerranéenne. Aujourd’hui encore, la coopérative de Varages rassemble plus de 400 coopérateurs dont la production va de quelques centaines de kilos à plusieurs tonnes, pour une production annuelle de 30 000 litres du précieux liquide ! Les chiffres sont importants, mais si on leur pose la question, pour 90 % des coopérateurs, le plaisir de consommer l’huile de son jardin l’emporte sur tout calcul de rentabilité.
L’incontournable aïoli
La Fête de l’olive est l’occasion pour les touristes de déguster l’huile nouvelle et de se replonger dans les traditions provençales. Le groupe folklorique qui ouvrait la foire artisanale au son des galoubets et des tambourins, invitait le public à découvrir les différents stands ainsi que le moulin à huile et ses spectaculaires meules traditionnelles. À l’heure du déjeuner, ils étaient plus de 300 à déguster un aïoli servi dans les règles de l’art. À partir de 15 heures, les plus courageux pouvaient suivre une démonstration de taille sur les oliviers du parc, assister à une conférence sur les traitements de l’arbre ou encore rejoindre la place de la Libération pour y suivre le groupe folklorique. Après une randonnée matinale, marcheurs et Monfortais se sont retrouvés devant la fontaine de la Grand’rue joliment décorée pour l’apéritif offert par l’Office montfortais d’animation (OMA). En présence du maire Eric Audibert et de plusieurs conseillers, ce sont les tambourinaires «Lou Pèbre D’aï», d’Aups qui ont animé ce moment convivial avant le repas, puis un après-midi enchanté par le conteur Jeannick Pascal.
Texte et photo Débé