Les réactions nationales

Jean-Luc Mélenchon

« Ce soir s’achève la présidence la plus lamentable de la Ve République qui aura détruit pratiquement toute confiance autour d’elle. Mais une nouvelle fois, en dépit de tout, par l’abstention, les bulletins blancs et nuls, comme par les votes au nom de M. Macron, notre pays a massivement rejeté l’extrême-droite, car elle est étrangère à l’identité républicaine de la France», a commenté le leader de La France insoumise.

Bernard Cazeneuve

Le Premier ministre a salué « la lucidité des électeurs » ayant « rejeté le projet funeste de l’extrême-droite » et a estimé que « la gauche de gouvernement » devait « apporter sa contribution » au quinquennat Macron.

Benoît Hamon

« Si la gauche se rassemble, si elle se rassemble dans sa diversité, elle peut être majoritaire à l’Assemblée nationale, soyez-en certains », a affirmé le candidat socialiste éliminé au tour.

Ségolène Royal

Pour la ministre de l’Écologie, « le temps est venu de travailler ensemble ». Il faudra « construire une majorité présidentielle et parlementaire Elle a salué «la victoire de l’audace, de l’imagination et d’une nouvelle espérance, en particulier pour les jeunes générations». ».

Marion Maréchal-Le Pen

La députée FN du Vaucluse a reconnu « une part de déception » et a appelé à mener une « réflexion » sur la stratégie menée pendant la campagne par le Front national : « Il nous faudra réfléchir à ce qu’il y a eu de positif et de négatif dans cette élection ».

Florian Philippot

« Le Front national apparaît comme la première force d’opposition à M. Macron », a expliqué son vice-président : « C’est quand même le choix de la continuité qui a été fait, avec un système qui défend une oligarchie qui défend ses intérêts et je ne crois pas que ces intérêts soient ceux du peuple ».

Valérie Pécresse

Pour la présidente (LR) de la région Ile-de-France, « la droite et le centre peuvent gagner les élections législatives » et ne doivent « pas laisser Emmanuel Macron seul face aux extrêmes». Elle ne « croit pas que le projet d’Emmanuel Macron ait l’audace réformatrice nécessaire pour vaincre le fléau du chômage. Il serait dangereux pour la France que la droite et le centre ne relèvent pas le flambeau de leurs convictions ».

Alain Juppé

Le maire de Bordeaux (LR), a salué la « très belle victoire d’Emmanuel Macron, « celle des valeurs républicaines », tout en indiquant qu’il « soutiendrait» les candidats de la droite et du centre aux législatives.

François Baroin

» Le sénateur-maire (LR) de Troyes s’est dit prêt à se « battre pour que la droite ait une majorité absolue» lors du scrutin de juin et à devenir Premier ministre si ce scénario se concrétise : « Il y aura un schéma complètement nouveau. (...) C’est dans cet esprit seulement que nous nous retrouverons avec M. Macron ».

»,a déclaré Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière Angela Merkel.

Grande-Bretagne

La Première ministre Theresa May « félicite chaleureusement Emmanuel Macron », a déclaré un porte-parole, et elle « se réjouit » de travailler avec lui.

Russie

Le président de la commission d’information de la Chambre de la Fédération, Alexeï Pouchkov, a estimé que « la déception va s’installer très vite » chez les électeurs de M. Macron, qui hérite, selon lui, d’un « pays scindé, divisé ».