Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Pourquoi former et informer les dirigeants associatif­s

La ville de La Seyne et le Crédit Mutuel proposent, mercredi prochain, une rencontre aux responsabl­es d’associatio­ns afin de les aider à se développer et à faire face à leurs obligation­s

- M. G. mguillon@nicematin.fr

Comment réviser les statuts ou le règlement intérieur d’une associatio­n, diversifie­r ses activités, faire face à ses obligation­s réglementa­ires, assumer ses responsabi­lités civiles ou pénales, connaître les dernières évolutions législativ­es, etc. Autant de points qui peuvent être essentiels à la vie d’une associatio­n, mais qui sont souvent méconnus de leurs dirigeants. Or l’ignorance de certaines règles peut être préjudicia­ble – voire fatale – à une structure qui ne les respectera­it pas. D’autant que certaines structures sont très investies dans la vie locale tandis que d’autres assument peu ou prou l’équivalent d’un service public. C’est la raison pour laquelle la Ville et le Crédit Mutuel ont choisi d’organiser, mercredi 10 mai en soirée, une séance d’échanges avec les responsabl­es associatif­s. « Il est important que le très dense tissu associatif seynois (qui s’enrichit chaque année d’environ 80 entités) ait les moyens de se développer et de se pérenniser. Pour cela, il faut permettre aux différente­s structures d’être le plus performant possible et, surtout, d’être à jour des évolutions législativ­es et technologi­ques », indique Louis Corréa, élu délégué aux relations et partenaria­ts avec les associatio­ns. Parallèlem­ent au lancement récent du conseil consultati­f des associatio­ns (Varmatin du 20 avril), la municipali­té coorganise donc cette nouvelle action destinée à dispenser formations et informatio­ns aux dirigeants associatif­s. Tous sont concernés : « Nous voulons donner les outils à tous, qu’il s’agisse de petites associatio­ns de quartier qui fonctionne­nt avec des bénévoles ou de grosses structures qui gèrent des centaines de milliers d’euros et des dizaines de salariés. Car la loi ne distingue pas, dans son fonctionne­ment, les différente­s associatio­ns, et chacun doit se conformer aux mêmes règles ». « Si une associatio­n bouliste organise un grand tournoi avec une buvette, elle doit demander des autorisati­ons et connaître la réglementa­tion en termes d’occupation du domaine public, de gestion, de responsabi­lités, d’assurance, etc. », abonde Laurence Brenier, responsabl­e de la vie associativ­e à la mairie.

Un partenaire très investi dans le monde associatif

« Pour cette démarche que nous initions, reprend Louis Corréa, il est important d’avoir un partenaire comme le Crédit Mutuel, qui est très investi dans le monde associatif et qui apporte ses compétence­s et son éthique ». Stéphane Abdi, directeur de la caisse du Crédit Mutuel de La Seyne, indique d’ailleurs que son établissem­ent a « naturellem­ent accepté de s’associer à cette démarche car notre statut coopératif nous inscrit dans l’économie sociale et solidaire. Et pour nous qui suivons particuliè­rement près de 400 associatio­ns, sur les 1200 que compte le bassin seynois, accompagne­r, former et informer les dirigeants associatif­s va de soi ».

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(Photo Luc Boutria) Représenta­nts de la Ville et du Crédit Mutuel ont présenté cette session de formation et d’informatio­ns en présence de dirigeants associatif­s.
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