Raggi, comme à la maison

Pour son retour au pays, l’Italien n’a jamais flanché. Le Pirate est toujours là !

SUBASIC : sans lui, Monaco aurait pu prendre une sacrée volée. Battu deux fois en première période, il a aussi remporté des duels face à Mandzukic et Dybala. Saison après saison, le Croate demeure une valeur sûre.

RAGGI : GLIK : chahuté par le public du Juventus Stadium, le Polonais a eu du mal face aux appels de Higuain qu’il a fini par piétiner. En fin de match, les deux hommes s’en sont donnés à coeur joie entre insultes et gestes limites. Le Polonais a eu l’intelligence de ne pas craquer.

SIDIBE : finalement placé à droite, alors qu’il devait débuter à gauche, il n’a fait que très peu de différences balle au pied. Mal placé sur le premier but de Mandzukic. Techniquement, il peut mieux faire.

MOUTINHO : lui au moins a joué juste, créant des décalages par sa qualité de passes. Après une bonne entame, il est rentré dans le rang, avant de resurgir et d’offrir un but à Mbappé (69’). Au rendez-vous.

BAKAYOKO :

moins dépassé qu’à l’aller, il n’a toutefois pas eu son impact habituel dans l’entrejeu. Courageux mais émoussé après une saison à rallonge. Remplacé par Germain (78’).

MENDY : il a alterné le très bon et le très moyen. Certains de ses magnifiques centres auraient pu permettre à l’ASM de trouver la faille. Hélas, il y a toujours eu un pied, une tête ou autre pour l’en empêcher. Avant le corner du 2-0, c’est lui qui a perdu le ballon. Remplacé par Fabinho (55’) qui a mis de l’ordre dans la maison.

SILVA: placé en soutien de son duo d’attaquants, il a multiplié les courses pour proposer des solutions. Mais à l’arrivée, il a eu du mal à se créer des situations. Remplacé par Lemar (68’).

MBAPPE : lâché sur le côté gauche, il a eu le mérite de ne pas lâcher et d’inscrire un nouveau but en Ligue des champions, le sixième. Un bilan hors norme. Dans le jeu, il a parfois eu tendance à la jouer un peu trop « perso » et a abusé de la profondeur. Mais à 18 ans, ce qu’il fait est irréel.

FALCAO : secoué par une sortie limite de Buffon d’entrée de match, le capitaine a servi de relais, mais n’est que trop rarement parvenu à se mettre dans le sens du jeu.