Le Luc: après le championnat de France, les organisateurs visent l’Europe

Lundi, le président Eric Michel du Moto club du Var rencontrait Norbert Faraco le P.-d.g. du centre Leclerc pour faire le bilan de la première étape du championnat de France d’Enduro 24MX des 15 et 16 avril. Sur le plan sportif, cette épreuve a été une réussite. Avec 344 concurrents, la participation a été maximale. Le parcours jonché de pierres et de poussière a provoqué plusieurs chutes. Mais les compétiteurs rencontreront des conditions similaires au prochain championnat du monde qui se déroulera du 21 au 23 juillet, à Castelo Branco au Portugal. Rencontre avec le président.

Quel bilan tirez-vous de cette manifestation ? Au-delà de la performance sportive, je retiens l’engouement que l’Enduro a suscité. Le public a répondu présent, les  bénévoles se sont impliqués d’une façon formidable et surtout les collectivités locales se sont accaparées le projet. Je pense qu’elles n’imaginaient pas l’intérêt et l’impact d’une telle épreuve. Nous avons reçu un accueil formidable. Un pas important a été franchi. L’Enduro est arrivé à maturité et tend à être reconnu comme sport populaire.

Alors vous êtes pleinement satisfait ? Oui et Non ! Le côté négatif, ce sont les contraintes qui plombent l’organisation des sports mécaniques. Nous sommes confrontés aux nouvelles directives drastiques du ministère de l’Écologie, au plan vigipirate et aux mesures de sécurité. Et cela a un coût. Il faut aller rencontrer les partenaires pour les convaincre de nous soutenir. Il faut dire qu’avec Norbert Faraco, nous avons eu tout de suite un accueil favorable. Et la troisième spéciale sur le terrain du centre Leclerc a eu un impact important sur la valorisation de l’Enduro. Côté positif, la première épreuve du championnat de France était également la édition de l’Enduro du Var. Depuis sa création à Cabasse, le moto club du Var ne cesse de se développer. Si la partie sportive se fait sur le site minier à Cabasse, son objectif avoué est l’implantation dans le coeur du Var d’une école moto et le développement d’un centre de motos électrique. Notre autre défi est d’organiser en  du championnat d’Europe d’Enduro dans le centre Var avec tous les obstacles récurrents. Là aussi pour ces deux projets, nous nous heurtons au nerf de la guerre.