Une bétonnière à la sauce aïoli

Deux cents personnes ont répondu, hier, à l’invitation de l’association pour partager un aïllet monté, ou presque, à la bétonnière et une brouette apéro. Le tout en musique

Truelle, taloche, gamate, tamis… Ces noms étaient inscrits sur les tables. La brouette, quant à elle, était dédiée à l’apéro. La bétonnière devait le monter. Qui. “Té pardi” l’aïoli. Un aïllet et oli au regard des ingrédients façon BTP. Mais surtout inspiré du célèbre film mondialement connu en Provence Verdon, Les Quatre saisons d’Espigoule et remis au goût du jour par l’équipe de « Vide à remplir ». Rigolade, bonne humeur, fête, produits du terroir (en grande partie bio) et tradition étaient donc inscrits, hier, au menu sur la place de La Rouguière. Avec pour but premier de l’association de créer du lien notamment entre les habitants de la communauté de communes. Et cette mayonnaise, ils la font monter habituellement avec des concerts. Le plat provençal était donc naturellement arrosé des rythmes distillés par Jamin. Les deux cents convives, petits et grands, ont poursuivi la digestion en soirée avec Oaï note, Gérald François et la cerise sur le gâteau, Papet J. L’aïoli bétonnière, premier du nom, a donc bien tourné. Pas néanmoins dans le sens que l’auraient espéré les cuistots. Les tests effectués pour monter l’aïoli dans la toupie n’ont pas été, à leur grand dam, concluants. Mais ils n’ont pas dit leur dernier mot. De toute façon, tout le monde s’est régalé. Et une fois de plus, les bénévoles de «Vide à remplir» ont su rassembler dans un esprit de partage.

(Photos G. R.) La mayonnaise a monté avec l’équipe de « Vide à remplir ». L’apéro en brouette. Sylviane et Nicole de Carcès : « S’il y a des trucs intéressants et rigolos, on y va. C’est une occasion de faire la fête avec Vide à remplir. Et puis, il ne fallait pas...