Plus rien n’arrête les diables seynois

Après trois éliminations successives face à Tyrosse, les Seynois ont enfin réussi à prendre l’ascendant sur les Landais et vaincre le fameux signe indien. Il faut dire qu’avec un matelas de 33 points d’avance à la fin du match aller, il aurait fallu un cataclysme pour ne pas retrouver Mâcon en demi-finale.

Déjà un titre acquis en 

Une qualification qui est d’ailleurs historique. Jamais l’USS n’est arrivée en effet à un aussi haut niveau de compétition, même si on se souvient d’un titre de champion de France de Fédérale 1 en 2009. Sauf que ce sacre concernait uniquement les équipes classées de la 25e à la 48e place du classement national (N.D.L.R : playdown) et qu’il n’a jamais eu la saveur et la considération escomptée. Si La Seyne parvenait donc à soulever le si convoité trophée cette saison, forcément que l’impact serait tout autre. Certes, les Varois ne se mesurent plus au Montauban, Bourgoin, Nevers, Chambéry ou encore Aix-en-Provence de l’époque. Mais ces phases finales de Fédérale 1 sont désormais uniformes, avec des clubs aux moyens financiers équivalents, hormis quelques exceptions telles que Strasbourg et Mâcon !

Dans une poule relevée

Justement, les Bourguignons sont au copieux menu de dimanche prochain à 15 heures dans un stade Marquet qu’on annonce plein à craquer et, forcément, chaud comme la braise. Comme en huitième et en quart, la qualification se jouera en match aller-retour afin ensuite de retrouver soit Rouen, soit Lavaur en finale sur terrain neutre cette fois. On remarque d’ailleurs que trois équipes de la poule 4 sont parvenues en demi-finales (Mâcon, Lavaur et La Seyne). Preuve que si la qualification a été pénible à décrocher pour l’USS lors de la

phase régulière - il lui aura fallu cravacher jusqu’au bout du bout -, le niveau de la poule y était peut-être aussi pour quelque chose. Mais c’est déjà du passé. Le plus beau est à venir...

Impériale comme toujours, Anaïs Mosdier a doublé la mise.