Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
«L’heure est au rassemblement et plus à la discorde» circonscription
Laurent Lopez, candidat « indépendant » aux législatives a inauguré, hier soir, sa permanence. Et présenté sa suppléante, la conseillère régionale, Elisabeth Philippe
La permanence, au 15 rue d’Entraigues à Brignoles, était trop exiguë pour contenir tous les soutiens de Laurent Lopez. L’ancien conseiller général et municipal sous la bannière FN – parti qu’il a quitté – était très ému d’accueillir autant de monde. « Vous n’êtes pas des militants, pour la plupart vous êtes des amis. Je vois aussi de nouveaux visages. » Bernard Bouchet, son directeur de campagne, en profitait pour lancer un appel aux bonnes volontés « pour l’affichage, le tractage… » Cette inauguration a aussi été l’occasion de présenter la suppléante du candidat sans étiquette. Elisabeth Philippe, conseillère régionale, a elle aussi quitté en octobre dernier le parti frontiste. « Quand Laurent m’a demandé d’être sa suppléante, j’ai pris ça pour un très grand honneur. Ça me fait plaisir d’être à ses côtés. J’aime Laurent. J’aime l’homme, le politique. Il a vraiment tout pour lui. » L’auditoire a alors scandé le prénom du candidat. « Je vais avoir déjà quelques mots pour mon médecin qui m’a sauvé la vie. » Après des remerciements à son directeur de campagne et à sa suppléante – « humble, ouverte, travailleuse et disponible » – Laurent Lopez a fait état de ses motivations pour revenir sur la scène politique. « Je suis revenu en politique à cause de vous. Je ne renie pas mes valeurs, engagements et idées. J’ai été approché par des partis politiques mais je ne suis pas un vendu qui va d’un groupe à un autre. La politique, je la fais avec mon coeur, mes tripes et ma sincérité. Je m’engage aujourd’hui sans étiquette. Je suis indépendant. D’après ce que je peux voir, j’arrive à fédérer pas mal de monde. » Le candidat est ensuite entré dans le coeur du sujet en égratignant le programme de certains de ses adversaires. « Mon rôle de député, ce sera ici présent, ancré dans mon territoire. Je suis un homme du peuple, un homme simple. » Et de citer ses dossiers prioritaires s’il est élu. « L’heure est au rassemblement et plus à la discorde. Au-delà des origines et des convictions politiques et religieuses de chacun, je m’adresse aux Français, à ceux qui aiment la France. Nous devons être unis par ces temps de crise. »