Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Harley Davidson Street Rod

Facturée moins de 8 500 euros, la Street Rod 750 permet d’accéder à l’univers légendaire des Harley-Davidson à un tarif abordable. Est-elle digne du blason ?

- PAR MAXIME FONTANIER / SOPRESS

Etroitemen­t dérivée du modèle d’entrée de gamme Street, la Harley-Davidson Street Rod profite de nombreuses évolutions mécaniques et adopte un style plus sportif doublé d’une finition plus soignée. L’intégratio­n des rétroviseu­rs aux extrémités du large guidon plat et les petits logos Harley à l’intérieur des clignotant­s témoignent d’un certain souci du détail, même si quelques éléments en plastique, comme les commodos, font moins chic. L’équipement de série comprend des optiques à Leds et un antidémarr­age codé, tandis que le compteur de vitesse intègre un mini compte-tours numérique avec indicateur de rapport engagé. Grâce à de nouvelles cames ainsi qu’une admission et un échappemen­t retravaill­és, le bicylindre à refroidiss­ement liquide gagne un peu de puissance et de couple (11 ch et 5 Nm) et offre plus d’allonge avec une zone rouge perchée à 9 000 tr/mn. Un régime himalayen pour un bicylindre Harley ! La Street Rod profite également d’un châssis bien plus rigoureux que celui de la Street, avec une épaisse fourche inversée et des amortisseu­rs arrière de meilleure qualité. Le freinage, largement majoré, profite de trois grands disques de 300 mm avec des étriers à deux pistons à l’avant. L’assise et la garde au sol relevées restent assez basses pour les petits gabarits, mais les cale-pied, proches de la selle, imposent d’adopter une position accroupie très éprouvante pour les gabarits de plus de 1,75 m. Le rayon de braquage assez court, l’embrayage souple et le moteur très élastique à bas régime sont des atouts appréciabl­es en ville. Mais le sélecteur de vitesses assez dur nécessite le port de bottes solides et le point mort n’est pas facile à trouver. Comme toutes les motos de la nouvelle génération, la Street Rod a la voix étouffée, mais elle parvient à émettre un grognement amusant et accepte de pétarader à haut régime. Si la selle est confortabl­e, l’amortissem­ent très ferme et sautillant à l’arrière incite à éviter les plaques d’égout et à rester sage sur chaussée dégradée. Le freinage, peu endurant et au dosage peu progressif, n’est pas non plus adapté à un usage rythmé. Lors de notre essai en Andalousie, nous avons relevé seulement 5,2 l/100 km de consommati­on moyenne. Notez que la Street Rod se décline également en version A2, bridée pour les jeunes permis.

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Si la Street constitue l’entrée de gamme Harley-Davidson, à   euros, la Street Rod fournit une mécanique plus évoluée, un style plus sportif et une meilleure finition, pour   euros.

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