Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Protection optimale
Du côté des commissaires, rapidement l’ACM les a équipés de combinaisons ignifugées. À ce jour, les commissaires de certains autres Grands Prix ne disposent encore que de chasubles. Les hommes en orange sont aussi équipés de casquettes, qui s’avèrent rapidement insuffisantes: «Il y avait différentes casquettes suivant les fonctions. Un jour, un commissaire est venu nous voir pour nous montrer sa casquette dont la visière, pourtant renforcée par une lame en plastique, avait été intégralement fendue par un bout de jante qui avait volé, et qui était resté planté. Le président a décidé alors qu’il fallait équiper tout le monde de casques. Les commissaires d’intervention, qui vont sur piste, ont les mêmes casques que les forces de l’ordre, avec des visières pare-balles qui résistent à un projectile comme un boulon», explique Jean-Michel Matas. Ces commissaires de piste, tous bénévoles, reçoivent chaque année une formation. Ce sont les seuls au monde à bénéficier de ces stages de mise à niveau, ou d’apprentissage pour les nouveaux venus. Enfin, les véhicules sont aussi plus sûrs aujourd’hui. Pendant les essais du Grand Prix du Brésil en 1989, Philippe Streiff est victime d’un accident, et une mauvaise manipulation des secouristes le laisse paralysé. Aujourd’hui, le pilote est extrait du véhicule sur son siège. Et ce geste est copieusement répété avant chaque Grand Prix à Monaco, pour qu’en Principauté, le sport automobile ne rime plus avec danger.