Vito, parrain du jeu rochelais

Un long nuage blanc plane au-dessus de La Rochelle. Drainant derrière lui du jeu à foison. Made in New Zealand. Avec Uini Atonio (certes devenu depuis international français), Jason Eaton et Victor Vito, La Rochelle s’est mis au kiwi, ovale, depuis son retour en Top 14 en 2014.

Tout un groupe tiré vers le haut

Et ce n’est pas fini, le génial demi de mêlée des Chiefs, Tawera Kerr-Barlow (26 ans, 24 sélections), viendra grossir les rangs la saison prochaine. Un petit plus de crème sur une mousse déjà consistante. Car derrière le troisième ligne Victor Vito, c’est tout un groupe qui est, déjà, tiré vers le haut. Capable de fixer trois Brivistes sur une seule passe ou d’enfoncer la ligne clermontoise sur deux pas, le All Black est l’arme fatale de Patrice Collazo. Car outre ses dispositions dans le jeu, il dégage une sérénité dont semble profiter tout le groupe rochelais. Certainement pas un hasard si, aujourd’hui, les Charentais sont en demi-finale après avoir survolé la saison régulière. Avec Vito dans le XV de départ, La Rochelle gagne. Souvent. Le troisième ligne n’a connu que deux défaites en Top 14 lorsqu’il était aligné d’entrée (au Stade Français, 31-26, et à Montpellier, 12-11). C’était en octobre. Depuis, le parrain néo-zélandais règne sur le Top 14. Duane Vermeulen, qui l’aura face à lui, ne devra pas attendre la fin du film pour réagir. Au risque de devoir compter les balles...

(Photo AFP) Victor Vito est un rouage essentiel dans le système de Patrice Collazo.