Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

La Seyne va conserver ses deux Fidjiens

- S. B.

C’était un dossier brûlant, dont bon nombre de supporters et même joueurs de l’Union sportive seynoise souhaitaie­nt connaître le dénouement. Force est de constater que celuici est heureux puisque Jonah Saulekalek­a et Moka Ramoka devraient encore porter les couleurs de l’USS la saison prochaine. Compte tenu de la qualité de leurs prestation­s depuis deux ans, il était normal que les deux hommes soient sollicités. Mais Guillaume Capobianco a plutôt bien oeuvré sur ce dossier où il était particuliè­rement attendu. Malgré une masse salariale en baisse lors du prochain exercice, le président seynois a réussi à les conserver. « Ils se sentent super bien ici et n’avaient pas le coeur à partir, M.Capobianco. Ce n’est pas une question d’argent. En revanche, il fallait trouver une solution pour leurs familles. Cela devenait trop dur pour Moka de vivre si loin de sa femme et son enfant restés aux Fidji. Jonah, lui, avait besoin de ses parents. On a résolu le problème. Je suis vraiment satisfait car en plus d’être de bons joueurs ce sont de bons hommes. »

« Ils collent à la mentalité du club »

Personne ne se plaindra de leur prolongati­on de contrat, qui devrait être actée aujourd’hui, même si l’homme fort de l’USS souhaitait une équipe plus locale. « Mais être seynois ne veut pas dire seulement avoir été formé à La Seyne, rétorque-t-il. Combien de Seynois sont issus de familles d’origine italienne ou autres ? Ces deux hommes collent parfaiteme­nt à la mentalité du club et font de gros efforts d’intégratio­n. Ces deux points sont essentiels. Néanmoins, l’objectif prioritair­e est d’avoir un maximum de jeunes formés au club porter un jour le maillot de l’équipe fanion. » Voilà pourquoi une dizaine de garçons de la Nationale B, quart de finaliste cette saison, vont intégrer l’effectif de la une cet été.

Aureille et Boutet prolongent aussi

Un effectif qui sera toujours entraîné par Stéphane Aureille et Manu Boutet, qui ont signé pour deux années supplément­aires. Avec eux, la grande majorité du groupe actuel, malgré la baisse de salaire, devrait poursuivre l’aventure. Néanmoins, il y aura quatre ou cinq départs pour trois recrues environ. Un travail dans la continuité avec un groupe qui est actuelleme­nt demi-finaliste, et qui a huit points d’avance à défendre dimanche à Mâcon, pour espérer jouer la finale le 10 juin à Oyonnax devant les caméras de La chaîne L’Équipe.

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