Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Aucun regret pour les Seynois
Les joueurs de La Seyne se sont inclinés hier après-midi sur le score sans appel de 30 à 16 face à une équipe de Mâcon supérieure dans quasiment tous les compartiments du jeu, notamment en attaque. Il n’y aura donc pas de titre de champion de France de Fédérale 1 pour La Seyne, qui n’a pas su conserver son avantage de huit points acquis au match aller (34-26). La partie débutait pourtant sur les chapeaux de roue pour les Varois. Malgré le vent de face, ils occupaient la moitié de terrain adverse. Mais les Mâconnais résistaient et attendaient patiemment leur tour. Une tentative de drop d’Arniaud aurait pu mettre l’USS dans le sens de la marche, mais il manquait la cible d’un rien. Au contraire, Debrach passait sa pénalité du milieu du terrain.
Des chandelles inefficaces
Les Seynois donnaient tout ce qu’ils pouvaient mais se heurtaient systématiquement à une défense de fer, sans jamais réussir percer le premier rideau. Leur seule occasion de marquer venait après une magnifique chandelle aux pieds des poteaux qui se terminait par un plaquage en l’air de Guillon. Suffisant pour revenir à deux unités à la pause (9-7). Si les Varois comptaient sur l’appui du vent en seconde période pour rester au contact, ils se trompaient lourdement. Les chandelles lancées par les lignes arrières se succédaient et arrivaient systématiquement dans les bras des rugueux et habiles arrières bourguignons, qui n’hésitaient pas à relancer. Une tactique payante puisqu’ils allaient aplatir par trois fois. La Seyne jetait alors toutes ses forces dans la bataille, mais cela ne suffisait pas pour inquiéter les locaux, mieux organisés et plus efficaces dans les relances. Les coéquipiers de Capdeillayre s’inclinaient après avoir fait l’étalage d’un beau rugby. Mais face à plus fort, ils n’avaient aucun regret à nourrir. En finale, Mâcon affrontera Rouen, tombeur de Lavaur.