Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)

Déchets inertes: vers une gestion en délégation du site du Rudeau

Saint-Maximin Les élus ont approuvé, mardi en conseil, la saisie d’une commission pour avis sur la gestion d’un délégatair­e de l’installati­on dédiée au stockage et à la valorisati­on des déchets issus du BTP

- G. LEVA gleva@varmatin.com

Les élus étaient réunis, mardi soir, pour un conseil municipal promptemen­t mené. Le point le plus développé portait sur le site du Rudeau. Il s’agissait d’autoriser le maire à saisir la commission consultati­ve des services publics locaux pour avis sur la délégation de service public (DSP) concernant la gestion de cette installati­on. Elle est dédiée au tri, stockage définitif et à la valorisati­on de déchets inertes issus du bâtiment et des travaux publics. « Ce site était fermé jusqu’à ce jour parce qu’il n’était plus conforme. Après discussion avec le préfet et les services concernés, nous avons pris en compte les observatio­ns », a précisé Christine Lanfranchi-Dorgal. Le maire et son équipe souhaitent donc opter pour une DSP. « Le délégatair­e aura un cahier des charges écrit par la collectivi­té. »

Entreprise­s et particulie­rs ?

Alain Decanis, conseiller municipal d’opposition du groupe « Ensemble pour la transparen­ce et la démocratie », a demandé quelques éclairciss­ements. « Estce que cette décharge sera réservée uniquement aux entreprise­s ou est-ce que les particulie­rs pourront l’utiliser?» Cette question avait déjà été posée par Pascal Simonetti (« Ensemble pour la transparen­ce et la démocratie ») lors de la réunion de la commission consultati­ve des services publics. « Ce point me paraît très intéressan­t. Si c’est légal, nous l’ajouterons dans l’écriture du cahier des charges », répondait le maire. L’opposant Philippe Hrynda, Saint-Maximin Bleu Marine, relevait dans le document de présentati­on des tarifs préférenti­els – concernant les dépôts de déchets – pour les sociétés dont le siège social est à Saint-Maximin. « Cette clause risque d’être interdite. On ne peut dans l’état actuel du droit faire ce type de favoritism­e. » « Ce cahier des charges va être soumis par la suite à un avocat, à la lecture des services de la DDTM, de la sous-préfecture. Ils seront à même de dire si c’est légal ou pas avant de formaliser le document», a précisé Christine Lanfranchi-Dorgal.

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(Photo Hélène Dos Santos) Le conseil a été promptemen­t mené.

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