Var-Matin (Brignoles / Le Luc / Saint-Maximin)
Le partenariat golfique est né Ê
tre membre d’un golf et jouer dans un autre comme si c’était le même : c’est le rêve de beaucoup de golfeurs qui sont souvent tentés de changer de crémerie pour rompre la monotonie du parcours fréquenté toute l’année... Ce rêve, Terre Blanche l’a réalisé en s’associant au golf de Cannes-Mougins. Son directeur, Jean-Marie Casella, explique les raisons de cette union.
Comment est née l’idée de ce partenariat ? L’idée a germé au cours d’une discussion informelle avec le président du golf de CannesMougins, Xavier Margolis. Elle nous est apparue aussi évidente qu’excellente. Bien qu’indépendants et différents dans leurs formes juridiques, nos deux clubs sont positionnés dans le très haut de gamme avec de fortes similitudes en terme de typologie de membres et de nombreuses synergies potentielles. Nous avons rapidement analysé le pour et le contre, mais aucun élément négatif n’est venu contrarier ce projet, effectif depuis le janvier. Ce partenariat est unique en France. Qu’est ce qui peut séduire les golfeurs ? Nos clubs ont chacun leur spécificité et une identité forte. Leur clientèle est fidélisée et ils ne sont pas concurrents. Terre Blanche constitue un total dépaysement pour les membres de CannesMougins, à seulement trente-cinq minutes de voiture. Comment ce partenariat s’applique-t-il concrètement ? Aujourd’hui, les membres des deux clubs peuvent désormais jouer aussi bien à Terre Blanche qu’à Cannes-Mougins, sous réserve de disponibilité et sur réservation, sans aucune augmentation des tarifs de leurs cotisations, tout en gardant des avantages exclusifs dans leur club respectif (par exemple, le parcours du Riou à Terre Blanche reste réservé aux membres du club). Lorsqu’une compétition occupe un parcours ou si ce dernier est fermé pour travaux, un club peut ainsi accueillir les membres de l’autre et réciproquement. Envisagez-vous d’autres accords de ce type dans la région ? Un tel partenariat avec d’autres clubs n’est pas envisageable, soit parce que ces derniers sont directement concurrents de nos structures, soit parce que la qualité de leurs services et de leurs prestations ne correspond pas aux attentes de nos clients et membres.