« Chi va piano...* »

Franck Azéma n’a rien bouleversé dans sa dernière semaine de la saison, même si cet ultime rendez-vous le 38e de l’année - revêt forcément un caractère très particulier. Damian Penaud, à l’instar de ses partenaires, ira crescendo au fil d’une semaine où aucune séance ne s’effectuera à « balles réelles ».

« Un match comme les autres »

« Il n’y aura pas de réelles oppositions cette semaine, confirme Azéma. Ily aura un entraînement collectif ou deux, à quinze contre quinze, mais sans véritable choc. Il y aura par contre des séquences à vitesse réelle. » Le coach clermontois sait aussi qu’au terme d’une compétition qui a débuté au mois d’août, l’attention portée aux corps et aux têtes doit être exacerbée. « Ces jours qui nous séparent de la finale permettent de mettre de l’huile dans le jeu, de bien récupérer pour arriver le plus frais possible au match. La fraîcheur et la confiance emmagasinée sont forcément déterminantes à ce moment-là d’une saison », estime Azéma. Pour entretenir l’enthousiasme d’une demie brillamment gagnée, le coach va de nouveau appuyer sur l’état d’esprit de son groupe. Expliquer à certains pourquoi ils ne jouent pas, à d’autres les raisons de ses choix et entretenir malgré tout la flamme chez chacun. Clermont respire donc la zénitude. Ses jeunes en sont d’ailleurs le parfait exemple. « Pour moi, c’est un match comme un autre, un match normal, conclut Damian Penaud. Je joue avec des mecs en or, mon seul but est d’apporter le max pour l’équipe ». (*) « chi va piano va sano e chi va sano va lontano » se traduit par «qui va doucement, va sainement et longtemps. »